Le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, a remis une synthèse de son rapport d’activités 2012 au président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, le mardi 18 février 2014 à Ouagadougou. a
La loi organique consacrant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Médiateur du Faso stipule en son article 27 : « Le Médiateur du Faso établit un rapport d’activités chaque année. Ce rapport est transmis au Président du Faso, au Chef du gouvernement, aux Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat ». C’est en respect de cette disposition de la loi fondamentale que le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, a remis une synthèse de son rapport d’activités 2012 au président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, le mardi 18 février 2014 à Ouagadougou. Selon elle, ce rapport annuel consacre l’essentiel du travail de l’institution en ce qui concerne les dossiers de réclamation. « Un travail naturel puisque nous écoutons les citoyens. Nous enregistrons leurs plaintes et nous les accompagnons pour que justice soit faite », a-t-elle ajouté. A l’entendre, au-delà des dossiers de réclamation, le Médiateur du Faso dispose en son sein d’un certain nombre de mécanismes à savoir, les délégations qui le représentent dans les régions et contribuent à la résolution des différends problèmes rencontrés par les citoyens. « Au niveau international, nous avons des responsabilités que nous assumons. Nous avons dans ce rapport montré ce que nous faisons avec les autres institutions, avec les autres médiations institutionnelles en Afrique, dans les espaces de la Francophonie, de l’UEMOA », a-t-elle mentionné. Avec son avis, les autres points du rapport portent sur le renforcement des capacités des membres de l’institution notamment la question des formations, la participation des collaborateurs aux activités sur le plan sous-régional, régional et international. A écouter Mme Traoré, l’exercice de présentation de son rapport d’activités au président de l’Assemblée nationale, premier du genre, renforce l’ancrage de l’institution en plusieurs points. « Déjà, le fait que nous soyons reconnu par la Constitution est très important. Nous sommes inscrits dans la loi fondamentale et c’est fort de cela que nous avons eu notre loi organique qui a été adopté par l’ensemble des députés toute tendance confondue, le 16 mai 2013. Cela montre la crédibilité de l’institution et la confiance que les citoyens et les autorités ont à l’égard du Médiateur du Faso », a-t-elle expliqué.