Maladie liée au surpoids, à l’obésité qui trouve sa source dans une alimentation trop sucrée, trop gras associée à un manque d’activité physique, le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang ; ce qui peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs.
Comme l’hépatite B, l’insuffisance rénale, le diabète est un tueur silencieux ; il tue près de 4 millions de personnes chaque année dans le monde (OMS). En effet, le diabète est dû à une carence en insuline ; cette hormone secrétée par le pancréas a pour rôle de faire pénétrer le glucose dans les organismes ; le glucose étant ce carburant qui fait fonctionner les cellules. Il faut retenir deux types de diabètes :
- Diabète type 1 :
Le pancréas est incapable de fabriquer de l’insuline en quantité suffisante : c’est le diabète insulino dépendant. Il est fréquent chez les sujets jeunes, habituellement avant 40 ans. Le diabète type 1 a pour causes des facteurs héréditaires, des facteurs immunitaires produisant des anticorps contre les cellules du pancréas, des infections (virus), des traumatismes physiques ou psychiques (choc affectif).
- Diabète type 2 :
L’insuline est sécrété, mais est incapable d’exercer son action sur les cellules : c’est le diabète insulino résistant. Ce type est observé chez les sujets avec surpoids (diabète gras). Ici, l’excès du sucre est dû au fait que l’insuline, bien qu’en quantité suffisante voire en excès, n’agit que peu ou mal. Cette situation a ainsi des mécanismes variés notamment la surcharge pondérale. Autres facteurs de risques, la sédentarité : manque d’effort physique lié à certaines habitudes de vie à l’image des « grands patrons » toujours en voiture ou à moto ; et une fois au bureau, les secrétaires et les fauteuils roulants les aident à faire très peu de mouvement. A la maison, idem : c’est la bonne qui fait le sport ; ainsi on pousse un « ventre administratif » ou un « ventre commercial », oubliant que les « grands patrons » en Occident font du sport dans les salles de gymnastique. Parmi les facteurs de risques on peut citer :
La cortico-thérapie prolongée, l’utilisation de certains médicaments sur une longue période et généralement par l’automédication et la dépigmentation, très fréquent chez nous.
Les antécédents familiaux.
Comment reconnaît-on un diabétique ?
Le malade diabétique urine beaucoup, a une soif intense donc il boit beaucoup. En effet, le manque d’insuline provoque l’absence de pénétration de glucose dans les cellules. Ainsi, le glucose s’accumule d’abord dans le sang (hyperglycémie) puis passe dans les urines (glycosurie). Cette glycosurie draine de l’eau créant ainsi une perte excessive d’eau dans les reins ce qui fait que le diabétique urine beaucoup. D’où la déshydratation compensée par une absorption d’eau due à la soif.
Le diagnostic du diabète est assuré par des examens tels que la glycémie (recherche de glucose dans le sang) ou la glycosurie (recherche de glucose dans les urines). Ces examens accessibles, coûtent moins chers que la révision de nos motos ou la visite technique de nos voitures. En l’absence de prise en charge adéquate, des complications peuvent survenir : coma diabétique, insuffisance rénale, troubles oculaires pouvant aboutir à la cécité, maladies cardio-vasculaires avec risques d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral), le pied diabétique. Le pied diabétique est une complication fréquente qui se manifeste par une plaie chronique au niveau du pied. La lésion se creuse, mais reste indolore. Dans certains milieux culturels, les malades qui souffrent de cette plaie chronique sont accusés de se servir de leur membre comme support pour découper la « viande de nuit » (sorcellerie).
Au total, quand on urine beaucoup, avec une soif intense entraînant une consommation excessive d’eau et/ou une plaie chronique, des troubles de la vision surtout quand on est en surpoids, il faut craindre le diabète ; se rendre immédiatement dans un centre de santé afin de faire ses examens pour éviter ces graves complications amères.
