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Sidwaya N° 7605 du 18/2/2014

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Situation politique nationale: Le Premier ministre apporte le soutien du gouvernement à la médiation
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  Sidwaya


Situation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : le Premier ministre chez les médiateurs autosaisis
Lundi 17 février 2014. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a rendu visite aux médiateurs qui se sont autosaisis de la situation nationale


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Les médiateurs autosaisis ont reçu le 17 février 2014, à Ouagoudougou, la visite d’une équipe gouvernementale conduite par du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.
La médiation interne que mènent l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, Monseigneur Paul Ouédraogo et l’iman El Hadj Mama Sanou pour sortir le Burkina Faso de la situation sociopolitique actuelle, peut désormais compter sur le soutien du gouvernement. Ce 17 février 2014, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, accompagné du ministre d’Etat chargé des Réformes politiques et des relations avec le parlement, Arsène Bognessan Yé et du ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité, Jérôme Bougouma, étaient au Centre d’accueil Marie Immaculée de Ouagadougou, siège des médiateurs autosaisis. Selon le Premier ministre Tiao, le gouvernement est allé s’imprégner de l’état de l’avancement des travaux des médiateurs, mais aussi apporter son soutien aux médiateurs. «Lorsque dans une situation difficile, il y a des bonnes volontés qui prennent l’initiative de faire quelque chose, il faut les soutenir. Nul ne leur a demandé de le faire. Mais, nous croyons en leur sincérité. Nous les avons encouragés à poursuivre leur travail pour rapprocher les positions antagoniques, afin qu’on puisse trouver une solution définitive de sortie de crise dans laquelle nous sommes », a justifié le chef du gouvernement. On se rappelle, l’opposition avait exigé de la majorité le 10 février dernier un mandat du président du Faso pour la reprise du dialogue. Sur ce sujet, Luc Adolphe Tiao a affirmé que cette question ne relève pas du gouvernement. Toutefois, il a estimé que le chef de l’Etat « est au-dessus des institutions. Pour lui, « il (président du Faso) est l’arbitre et nous avons compris pourquoi la majorité ne pouvait pas exiger de lui un mandat ». Le plus important, à son avis, est que tous les acteurs puissent se parler et aller « au-dessus des principes figés, des préalables qui ne peuvent pas permettre un dialogue, en essayant de mettre de côté certains principes ».
Partager la poire en deux
A en croire Jean Bapstiste Ouédraogo, la médiation « se porte bien ». Son équipe travaille à évacuer la question du préalable posé par l’opposition. Avez-vous déjà rencontré le président du Faso pour ce préalable ? « On n’a pas besoin de rencontrer le président du Faso pour cela. Constitutionnellement, le chef de l’Etat est au-dessus des partis. De ce fait, il est au-dessus des institutions », a rétorqué le porte-parole des médiateurs autosaisis. Et de poursuivre : « Si l’opposition demande à négocier directement avec le président du Faso, alors elle est libre. Nous la laissons aller voir le chef de l’Etat. Mais, s’il s’agit d’une médiation, celle-ci a en face d’elle, l’opposition et la majorité. Les deux entités sont bien connues dans notre paysage politique et il existe des parallélismes de forme qui font que l’une ne peut exister sans l’autre ». Qu’adviendra-t-il si le préalable n’est pas levé ? A cette interrogation, Jean Baptiste Ouédraogo a indiqué que le préalable ne devrait pas empêcher la suite des travaux, dans la mesure où celui-ci est intervenu à la troisième séance. « Nous avons bien travaillé lors des deux précédentes séances, il n’a été question d’aucun préalable. Nous pensons que tout le monde était disponible pour entrer dans le vif du sujet pour voir les vraies contradictions qui minent le paysage politique », a-t-il ajouté. Selon le président Ouédraogo, il n’y aura pas de révision de la démarche de la médiation concernant ses termes de référence, la qualité et le nombre des médiateurs n’ayant pas été mis en cause. « Nous avons en face de nous deux groupes. Nous voulons rapprocher les deux camps, afin qu’ils disent oui et non pour partager la poire en deux. Notre rôle, c’est de les amener à arrondir les angles pour que nous puissions trouver une issue », a-t-il précisé. Concernant l’éventuelle participation du Front républicain aux négociations, Jean Baptiste Ouédraogo a laissé entendre que tous les groupes qui se constituent se trouvent dans l’un ou l’autre des camps : l’opposition ou la majorité.

Kossaomanè Anselme KAMBIRE



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