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Le Quotidien N° 992 du 18/2/2014

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Économie

Vente illicite de carburant: plus de 10 000 litres saisis
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  Le Quotidien


Patiendé
© Autre presse par DR
Patiendé Arthur KAFANDO, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat


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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec la gendarmerie nationale et en présence des hommes de médias, a organisé une opération de saisie de carburant illicite à Ouagadougou, le 15 février 2014. C’était sous la supervision de l’inspecteur des affaires économiques Tega Mohamed Balima.

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a choisi la méthode forte pour lutter contre le trafic illicite de carburant. En effet, le 15 février 2014, il s’est attaqué à la source du problème, c’est-à-dire, aux grossistes en lieu et place des petits revendeurs des artères de la ville. Aussi, l’inspecteur des affaires économiques Tega Mohamed Balima, qui a conduit l’opération, s’est voulu perspicace : « On est monté d’un cran ». L’opération a été menée conjointement avec la gendarmerie nationale qui a repéré les éventuels contrevenants. « Il s’est agi de cibler et d’intercepter les principaux axes de trafic illicite du carburant , les lieux de stockage à Ouagadougou et des personnes ciblées qui en font leurs activités principales », a dit le lieutenant Issa Palé, commandant de gendarmerie du Kadiogo.

Une moisson abondante pour l’équipe d’inspection

Les lieux de passage des 24 contrôleurs économiques ont été la route nationale numéro 5, la gare de l’Est, le quartier Wayalguin, le village de Balkuy dans l’arrondissement 11. L’opération, la première de l’année, a été conduite par 5 équipes. A Wayalguin, à 8h, les contrôleurs ont eu du mal à avoir accès à une boutique qui n’était pas ouverte. Ce n’est qu’une heure plus tard que la gérante du commerce l’a ouvert. Mais, l’attente a été vaine puisque ce ne sont que 8 litres d’essence qui ont été saisis. « Nous avons cessé de vendre le carburant », a laissé entendre la gérante. « La vente de carburant en dehors des stations d’essence est interdite par la loi. Cette disposition a pour but protéger les citoyens des incendies, mais aussi de lutter contre la concurrence déloyale et offrir du carburant de qualité aux usagers », a dit le contrôleur économique à la gérante qui avait l’air inquiète. Sur la RN5, une trentenaire enceinte, gérante d’une boutique remplie de bidons et de barriques de carburant n’en revient pas à l’idée que son commerce soit illégal. Papiers à l’appui, elle tente de démontrer son souci de se conformer à la loi.

En attendant de certifier les documents, le commandant de la gendarmerie a saisi le carburant disponible dans le commerce. Mais, quand on évoque les risques éventuels d’incendie, la gérante s’en remet à Dieu, arguant que l’activité a pour but principal le gain de la pitance quotidienne. Dans un domicile, au village de Balkuy, sur la route Ouagadougou-Pô, ce sont plus de 600 bidons et 11 barriques qui ont été saisis. Mais il faut toutefois relever que l’opération ne s’est pas passée sans difficulté. « A la gare de l’Est, il a commencé à avoir des attroupements lorsque nous avons voulu saisir du carburant illicite. Certaines personnes se sont interposées à la saisie et il a commencé à se former un attroupement. Ce sont les gendarmes qui ont pu maitriser la situation », a témoigné un contrôleur économique. A Wayalguin, un quartier de Ouagadougou, un revendeur de carburant a refusé d’apposer sa signature sur la convocation. Le carburant saisi a été envoyé à la SONABHY, habilitée à faire des tests sur la qualité du produit. Au total, c’est plus de 10 000 litres de carburant (super 91, mélange, gasoil et pétrole) qui ont été saisis et transposés à la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY).

Raogo Hermann OUEDRAOGO

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