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L`Observateur Paalga N° 8560 du 17/2/2014

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Emprunt obligataire du Burkina : Nom de code : TPBF 6,5% 2013-2020
Publié le lundi 17 fevrier 2014   |  L`Observateur Paalga


Emprunt
© Autre presse par DR
Emprunt obligataire du Burkina: cérémonie de première cotation du montage financier, baptisé TPBF


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L’Etat burkinabé, par le biais d’un emprunt obligataire par appel public à l’épargne, cherchait 55 milliards de francs CFA pour financer des projets porteurs de croissance ; à la clôture des souscriptions, ouvertes du 10 octobre au 14 novembre 2013, il s’est retrouvé avec plus de 121 milliards. La cérémonie de première cotation de ce montage financier, baptisé TPBF 6,5% 2013-2020, s’est tenue le vendredi 14 juillet au siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) à Abidjan.



On ne sait pas si le choix de la date était fortuit mais c’est le vendredi 14 février 2 014, jour de la Saint-Valentin, que la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), sise 18 rue Anoma au Plateau, et son partenaire le Trésor public burkinabé, ont choisi pour sceller leur nouveau pacte et renouveler leur contrat de mariage.

A 9h45 ce matin-là, 3100 titres avaient déjà été échangés pour une valeur totale de 31 millions de francs CFA. Ainsi commence la vie boursière de l’emprunt obligataire du Trésor public du Burkina Faso (TPBF 6,5% 2013-2020) dont c’était la première cotation. «C’est un bon début», commente Amadou Tidiane Bah, le directeur des opérations de la BRVM, pour qui les investisseurs font souvent preuve d’attentisme lors des premières séances.

Cette cérémonie d’admission est venue ainsi couronner les souscriptions de l’emprunt d’Etat du gouvernement burkinabé, qui avaient été ouvertes du 10 octobre au 14 novembre 2013 en vue de mobiliser sur le marché financier sous-régional 55 milliards de nos francs pour financer des projets porteurs de croissance dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Avec un accent particulier sur les pôles de croissance comme Bagré ou le secteur minier, le secteur agricole ainsi que le développement de l’agriculture, de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle. Il cherchait 55 milliards, au bout du compte, Moumounou Gnankambary , le DG du Trésor public et de la comptabilité, s’est retrouvé avec 121 milliards 600 millions de FCFA, soit un taux de souscriptions de 221% . Si l’essentiel de la mise provient du Burkina, de la Côte d’Ivoire et du Bénin , des personnes physiques et morales des autres pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) , exception faite de la Guinée-Bissau, ont aussi acheté des obligations (1).

Des participations ont même été reçues de France, de Taiwan, du Japon, du Canada, des USA, du Brésil, du Nigéria, du Gabon et de l’Ethiopie Lecture unanime des différents intervenants : l’explosion des engagements, l’intérêt transcontinental et le bon départ du titre TPBF03 traduisent la confiance en l’économie burkinabé en particulier, de la sous-région en général. Alexis Lourgo, directeur général de la Société burkinabè d’intermédiation financière (SBIF), chef de file du syndicat de placement(2) qui a arrangé cette affaire : «Cette grande réussite traduit incontestablement la forte crédibilité des investisseurs à l’égard du Burkina et de la bonne gestion de ses finances publiques». Même son de cloche, cela va sans dire, chez le patron du Trésor burkinabé pour qui « ces résultats dénotent de la confiance sans cesse renouvelée des investisseurs et du public aux émissions du Trésor public burkinabé». Il faut rappeler que c’est la troisième fois, après 2003 et 2011, que son institution intervient sur le marché obligataire de la BRVM, où le «Pays des hommes intègres», de l’aveu même de son DG, Edoh Kossi Amenounve, «a une présence marquée à travers la cotation de l’ONATEL-SA ,de BOA-Burkina ainsi que trois emprunts obligataires». M. Lourgo regrette cependant que «la culture et la pratique boursières au sein de l’UEMOA, quoiqu’ayant progressé, reste toujours embryonnaire»


Ousseni Ilboudo

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