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Sidwaya N° 7604 du 17/2/2014

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Économie

Première cotation réussie de l’emprunt obligataire du Trésor public burkinabè
Publié le lundi 17 fevrier 2014   |  Sidwaya


Economie:
© Autre presse par DR
Economie: La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM)


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Pour sa première cotation, le vendredi 14 février 2014, au siège de la Bourse régionale à Abidjan, l’emprunt obligataire du Trésor public burkinabè a reçu un accueil plutôt favorable du marché financier avec un volume d’échanges de 31 millions de F CFA.

L’introduction en bourse des obligations de l’emprunt obligataire du Trésor public (TPBF 6,5 % 2013-2020) qui avait été sursouscrit à plus de 121,6 milliards de F CFA, démarre plutôt bien sa nouvelle vie à la Bourse régionale des valeurs mobilières à Abidjan. Introduit à la cote le vendredi au siège de l’institution boursière, dans la capitale économique ivoirienne, devant un parterre d’invités dont le directeur général du Trésor public, le cours de l’action qui s’est maintenu à 10 000 F CFA (son prix d’émission) a reçu un accueil favorable du marché avec un volume d’échanges de 31 millions de F CFA. "Nous avons eu un bon volume d’échanges, c’est un bon niveau d’entrée", a apprécié le directeur des opérations de la BRVM, Tidiane Amadou Bah. Appréciant le résultat de l’émission obligataire, M Bah a dit que c’est l’un des plus gros sur le marché financier régional. L’encours du Burkina Faso passe ainsi de 60 à 180 milliards de F CFA. L’opération de titrisation permet de rendre liquide et négociable les obligations. Celles-ci peuvent donc faire l’objet d’acquisition ou de cession. Pour l’heure, les investisseurs boursiers sont plutôt optimistes dans la mesure où cette introduction en bourse des obligations va renforcer l’animation du marché financier. "L’opération du jour nous réjouit et consacre le dynamisme de la place financière du Burkina Faso", a confié le directeur général de la Société burkinabè d’intermédiation financière (SBIF), chef de file de l’opération. La société de bourse se félicite du succès de ce 3e emprunt. Cette cotation de l’émission obligataire permet également au Trésor public de recourir plus facilement au marché financier pour ses besoins de financement ultérieurs, indique un document de presse de la SBIF.

Confiance à la signature du Burkina Faso

L’emprunt obligataire qui devrait lever entre le 10 octobre et le 14 novembre 2013, un montant indicatif de 55 milliards assorti d’une maturité de 7 ans dont deux de différé à un taux d’intérêt de 6,5%, a mobilisé 121, 6 milliards, soit une sursouscription de 221%. Pour le directeur général du Trésor public, Moumounou Gnankambary, ces résultats dénotent de la confiance sans cesse renouvelée des investisseurs et du public aux émissions du Trésor public burkinabè. "(...) Les détenteurs des obligations du Burkina Faso peuvent être rassurés qu’ils seront payés à bonne date", a rassuré le directeur général du Trésor public, précisant que son pays a toujours honoré le service de la dette liée aux différentes émissions et n’a jamais enregistré d’incident de paiement. Le directeur général de la SBIF fait le même constat : "La grande réussite de cet emprunt de l’Etat burkinabè traduit incontestablement la forte crédibilité des investisseurs non seulement à l’égard de l’économie, (...) mais aussi et surtout de la bonne gestion de ses finances publiques". L’émission de l’emprunt vise à mobiliser des ressources pour financer les investissements du pays en matière d’infrastructures, de pôle de croissance dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable.



Saturnin N. COULIBALY,
de retour d’Abidjan

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