« Masque, dialogue culturel et paix en Afrique », c’est le thème choisi par l’Association pour la Sauvegarde des Masques (ASAMA) pour célébrer la 12e édition du Festival International des Masques et des Arts (FESTIMA) prévu pour se tenir du 24 février au 2 mars 2014 à Dédougou dans la Boucle du Mouhoun. A jour-j moins 9, les organisateurs de cette biennale de la culture ont animé un point de presse ce samedi 15 février 2014 pour faire le point de la précédente édition et informer sur l’édition 2014.
Des réflexions et échanges thématiques (conférences, débats), une exposition sur les richesses et les menaces du masque africain, un marché africain où sera exposé des produits artisanaux et locaux et des nuits spéciales « les nuits au village » : voilà ce qui sera offert à la population de Dédougou et environnent lors de cette 12e édition du FESTIMA qui se tiendra du 24 février au 2 mars 2014.
Selon Tankien DAHIO, secrétaire exécutif de l’ASAMA, l’édition 2014 ambitionne accueillir 45 groupes provenant de six pays d’Afrique de l’Ouest à savoir le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, la Gambie, le Mali et le Togo.
Il a par ailleurs ajouté que 900 acteurs de la tradition du masque et plus de 100.000 visiteurs (décideurs politiques, acteurs de la tradition, leaders d’opinions, chercheurs, artistes, journalistes, étudiants, enfants,…) sont attendus pour renchérir des expressions vivantes de masques. « Malgré les quelques difficultés enregistrées, l’édition passée fut une parfaite réussite », dira le M. DAHIO.
Le budget de cette 12e FESTIMA est estimé à 60.000.000 de francs CFA. La moitié est prise en charge par l’ASAMA et l’autre moitié par les partenaires.
De l’avis des organisateurs, cette 12e édition sera innovante non seulement en terme d’interventions de nouveaux groupes comme la Cote d’Ivoire mais aussi en terme de communications (réflexions et échanges thématiques).
A noter que le FESTIMA qui se tient chaque deux an à Dédougou vise le renforcement de la visibilité internationale des masques africains et leurs impacts socio-économiques sur les populations par la valorisation des produits artisanaux.