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Front républicain : Assimi Kouanda et Hermann Yaméogo élus co-présidents
Publié le vendredi 14 fevrier 2014   |  aOuaga.com


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© aOuaga.com par A.O
Front républicain : Assimi Kouanda et Hermann Yaméogo, co-présidents pour 6 mois
Vendredi 14 février 2014. Ouagadougou. Le Front républicain a animé une conférence de presse pour annoncer sa formalisation effective avec l`élection de deux co-présidents et l`élection des membres de sa coordination


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Les géniteurs du Front républicain ont animé une conférence de presse le 14 février 2014 à Ouagadougou. La rencontre avec les journalistes a été l’occasion de rendre officiels les partis membres du Front au nombre de 37, l’élection des deux co-présidents du Front en la personne de Assimi Kouanda et de Me Hermann Yaméogo et celle des 14 membres de la coordination nationale de ce cadre de regroupement. Les animateurs de la conférence de presse se sont aussi prononcés sur la médiation interne dans la situation nationale.


La deuxième conférence de presse du Front républicain après celle du 23 janvier a eu lieu au lendemain à l’assemblée générale tenue le 11 février dernier et au cours de laquelle ont été élus les deux co-présidents du Front et les membres de la coordination nationale. Selon la déclaration liminaire lue par Miche Ouédraogo, membre de la coordination, les deux co-présidents, issus de la majorité présidentielle et de l’opposition parties prenantes de l’initiative ont pour noms Me Hermann Yaméogo, président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), et Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir). Leur mandat est de 6 mois. Les 14 membres de la coordination nationale du Front, au nombre de 14 équitablement répartis entre la majorité présidentielle (7) et l’opposition (7) ont été aussi élus à cette occasion. Leur mandat est d’une année conformément au texte fondamentaux du Front. La soif d’information des journalistes sur les partis composant le Front a été étanchée à cette deuxième conférence de presse. La liste y relative leur é été distribuée avec le nom des partis engagés, celui de leurs premiers responsables avec les références de documents d’identité et les signatures. Ce sont au total - et pour le moment - 37 partis qui se retrouvent dans ce cadre à raison de 25 pour la majorité présidentielle et de 12 pour l’opposition (voir encadré).

Après cette étape importante de sa formalisation, les créateurs du Front font savoir dans leur déclaration liminaire que le cadre est aujourd’hui "en marche, en ordre serré, discipliné et fier de pouvoir contribuer à la consolidation des valeurs républicaines dans notre pays". Les initiateurs ont aussi rappelé que le Front "est un cadre de dialogue, de concertation et d’actions des partis politiques dans le but de renforcer la démocratie, de défendre les principes républicains et de préserver la paix sociale". Et ce, en réponse aux interrogations sur l’opportunité ou le bien-fondé de la création du Front républicain. Les instances étant mises en place, le Front annonce qu’il passera bientôt à l’offensive en déroulant son programme de travail annuel (PTA) fondé sur ses objectifs principaux et un ensemble d’activités.

Dans leurs questions, les journalistes ont voulu avoir plus de précisions sur les activités prévues, la nature de l’offensive annoncée. Un des co-présidents du Front, Assimi Kouanda, n’a pas été précis dans ses réponses en faisant état d’activités de communication, de contacts directs avec le peuple avant d’annoncer que "les jours à venir, vous verrez le Front républicain sur le terrain dans les régions et les provinces". Et l’autre co-président, Me Hermann Yaméogo, de renchérir que "les jours à venir seront intéressants au niveau du Front républicain".

Les deux co-présidents du Front et principaux animateurs de la conférence de presse ont été amenés à se prononcer sur le blocage de la médiation interne dans la situation nationale pour un problème de mandat de la délégation de la majorité présidentielle posé par les représentants de l’opposition. "De quel droit légal et politique dispose l’opposition pour exiger un mandat à la majorité ?", s’est demandé Assimi Kouanda avant d’ajouter que la majorité présidentielle a reçu un mandat du peuple aux dernières élections couplées en lui donnant 80 députés et près de 15 000 conseillers municipaux. Il a aussi souligné que la lettre d’invitation de la médiation est elle même un mandat. "Lorsque ’on va à une négociation, il faut poser d’abord les préalables", a relevé de son côté Me Hermann Yaméogo.

L’absence de responsables de partis comme Ram Ouédraogo du présidium de la conférence de presse ou de la coordination a intrigué les journalistes qui ont voulu savoir la raison. En réponse, Me Yaméogo dira que la présidence est tournante et également des présidents de partis ont préféré désigner des représentants au niveau de la coordination au lieu d’y être eux-mêmes. Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), présent dans la salle a pris la parole pour préciser qu’il n’a pas voulu être candidat à la co-présidence contre son aîné Hermann Yaméogo mais il a précisé qu’il sera candidat pour les prochains 6 mois.


Séni DABO

Les membres du Front républicain

A - Partis et formations de la majorité

1) Congrès pour la démocratie et progrès (CDP)
2) Convention des Forces Démocratiques du Burkina (CFD/B)
3) Union pour la république (UPR)
4) Organisation pour la démocratie et le travail (ODT)
5) Convention pour la démocratie et la liberté (CDL)
6) Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP)
7)Union sociale du Burkina (USB)
8) Alliance des forces progressistes (AFP)
9) Mouvement patriotique des jeunes démocrates (MPJD)
10) Nouvelle démocratie sociale (NDS)
11) Action solidaire pour la démocratie et le développement (ASDD)
12) Front national du salut (FNS)
13) Rassemblement pour le développement du Burkina (RDB)
14) Alliance nationale pour le développement/Parti de la justice sociale (AND/PJS)
15) Union des républicains (UDR)
16) Rassemblement des forces indépendantes/Parti des jeunes du Burkina (RFI/PJB)
17) Parti du progrès pour le renouveau national (PPRN)
18) Union des forces démocratiques et progressistes (UFDP)
19) Organisation démocratique pour la défense de la nature (ODDN)
20) Mouvement du peuple pour la démocratie (MPD
21) Les Verts du Burkina
22) Alliance pour le progrès et la liberté (APL)
23) Alliance pour la renaissance, la démocratie et l’intégration (ARDI)
24) Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS)
25) Mouvement des démocrates progressistes (MDP)

B - Partis et formations de l’opposition

1) Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD)
2) Parti indépendant du Burkina (PIB)
3) Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF)
4) L’Autre Burkina/Parti pour le socialisme et la refondation
5) Union nationale pour l’indépendance et la solidarité (UNIS)
6) Mouvement pour la tolérance et le progrès (MTP)
7) Nouvelle initiative africaine (NID)
8) Patriotes unis pour le changement (PUC)
9) Ligue nationale pour la démocratie (LINAD)
10) Mouvement panafricain du Faso (MPF)
11) Mouvement patriotique pour le renouveau du Burkina (MPR/B
12) Parti centriste pour la démocratie et le progrès (PCDP)



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