Le point de presse du gouvernement de ce jeudi 13 janvier 2014 a été consacré à la sécurité alimentaire, à la situation des boutiques témoins, et à la campagne de saison sèche 2014. Ce qui a permis à Mahama Zoungrana, ministre en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, de dévoiler le bilan 2013 et les perspectives 2014 de son département.
A en croire les chiffres présentés par le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, le bilan agricole 2013-2014 est plutôt réjouissant. En effet, la production céréalière au titre de la campagne 2013-2014 est de l’ordre de 5 125 000 tonnes de céréales, soit une hausse de 4,64% en comparaison avec la campagne écoulée et de 21,4% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Ces résultats, selon Mahama Zoungrana, sont à mettre au compte de l’abnégation au travail des producteurs, mais aussi l’accompagnement de l’Etat et de ses partenaires qui ont injecté près de 20 milliards de FCFA en 2013. Mais au regard de tous ces résultats, on observe toutefois un impératif d’accroître l’offre alimentaire locale, d’où le lancement à Komsilga en novembre 2013 de la campagne agricole de saison sèche. «De cette campagne, est attendue environ 92 800 tonnes supplémentaires de céréales et 1 191 000 tonnes de cultures maraichères», a déclaré M. Zoungrana. Il a par ailleurs affirmé, concernant les mesures sociales du gouvernement avec la mise en place de boutiques témoins, qu’à nos jours il y a 177 boutiques fonctionnelles, et une baisse de prix de céréales comprises entre 20 et 25%.
Pour ce qui est des ambitions du ministère chargé de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, on peux noter la tenue très prochainement de la 17ème journée nationale du paysan, la distribution aux producteurs de plus de 26 000 tonnes de semences, 30 000 unités d’équipements agricoles, et la prévision de plus de 6 000 000 de tonnes de céréales pour la campagne 2014-2015.
Le secteur de Mahama Zoungrana envisage également l’adoption d’une loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, l’adoption de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle et la poursuite des actions de renforcement de la sécurisation foncière des producteurs.