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Sidwaya N° 7603 du 14/2/2014

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Difficile collaboration entre canal + /opérateurs privés d’Afrique : Le Conseil supérieur de la Communication fait la médiation
Publié le vendredi 14 fevrier 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) dirige une rencontre de médiation entre l’Association des opérateurs privés d’Afrique (OPTA) et Canal +Afrique


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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a dirigé une rencontre de médiation entre l’Association des opérateurs privés d’Afrique (OPTA) et Canal +Afrique, le 13 février 2014 à Ougqdougou. L’objectif était de trouver un terrain d’entente sur le différend qui oppose les deux parties.

Un différend oppose les membres de l’Association des opérateurs privés d’Afrique (OPTA) et la société Canal + Afrique depuis 2007. Les griefs portés par l’OPTA contre Canal+ Afrique sont les pratiques dites discriminatoires et anticoncurrentielles dans les ventes de ses programmes, les abus de positions dominantes, le refus de payer des taxes et impôts. Ie différend est lié également à la non observation des législations nationales africaines et des règles édictées par l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) pour le respect de la libre concurrence et l’abolition des abus de positions dominantes. Pour toutes ces raisons, l’OPTA a sollicité le Conseil supérieur de la Communication (CSC) pour une médiation. La conciliation a commencé depuis 2007 et a connu plusieurs échecs. La dernière rencontre s’est tenue en décembre 2013 à Niamey, a confié la présidente du CSC, Beatrice Damiba, qui estime qu’ « il y a lieu de s’inquiéter sérieusement par rapport à la situation qui prévaut ». La rencontre de ce jour 13 février 2014 vise « à s’accorder sur les solutions viables et durables, à définir et identifier de nouvelles pistes de collaboration », a-t-elle annoncé. Selon elle, chaque partie devrait pouvoir, en plus de ses préoccupations, faire des propositions concrètes et acceptables. Par rapport aux accusations qui sont adressées à la société de télévision française, Canal+, le directeur des affaires institutionnelles de Canal+overseas, Jean Christophe Ramos, a déclaré : « Canal + a créé au 31 décembre 2013, 5500 emplois directs et indirects sur le continent africain ». Il a en outre annoncé que sa société paie ses redevances. « Cela fait 23 ans qu’on est opérateur en Afrique et nous ne faisons pas de dumping. On ne pratique pas cette règle », s’est-t-il défendu. Toutefois, il reconnaît l’organisation de promotions ponctuelles. Pour lui, il est temps que les relations entre les deux parties qui n’ont pas toujours été faciles évoluent vers un accord. Il s’est dit confiant, quant à l’issue positive des négociations. « Il est important pour nous qu’on passe plus de temps à créer des emplois, des chaînes, à aider la production audiovisuelle africaine à se développer, qu’à se déchirer pour des aspects contractuels », a-t-il souhaité. Pour le président de l’OPTA, Soumaïla Sidibé, d’opérateur simple d’une seule chaîne de télévision, Canal+ est arrivé aujourd’hui à en faire 150, pendant que les membres de l’OPTA restent à l’option de multi-chaînes. Selon lui, les règles du jeu ont changé à partir du moment où Canal + est devenu à la fois fournisseur et opérateur. Il faut engager des discussions pour une concurrence au profit des populations africaines, a-t-il conclu.



Habibata WARA

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