Le ministère burkinabé de l’Education et de l’alphabétisation vient de recevoir un soutien financier du Luxembourg en faveur de son Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB). Cette contribution fait suite aux décisions prises lors de la dernière session de la commission de partenariat entre les deux Etats.
C’était en juillet dernier que la septième session de cette commission mixte a eu lieu. Entre autres orientations, il avait été adopté d’étendre le deuxième Programme indicatif de coopération (PIC 2) à 2015. Cette prolongation devait servir à soutenir des initiatives émanant du secteur de l’éducation de base et, en plus, d’un autre secteur novateur, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en l’occurrence.
Dans ce cadre, le Luxembourg a déboursé la somme de 15 millions d’euros (20 millions de dollars) pour le PDSEB. Cet apport entre le financement supplémentaire pour la période 2013 – 2015arrêté du fait de la prorogation du PIC. Ce budget s’élève à un total de 30 millions (40 millions de dollars).
D’après la ministre de tutelle, Mme Koumba Boly, « le soutien financier permettra au gouvernement de traduire les orientations stratégiques du PDSEB en actions concrètes afin que notre pays enregistre, au cours de la décennie éducative 2012–2021, des avancées significatives dans le sous-secteur de l’éducation de base », a-t-elle indiqué.
Dans cette perspective, le Burkina peut compter sur le Grand-Duché. Certainement que son partenaire luxembourgeois a été particulièrement encouragé par les progrès évidents du pays ouest-africain en matière d’éducation. Les chiffres du secteur éducatif sont on ne peut plus éloquents. Les taux bruts d’admission au Burkina sont passés de 47,4 % en 2000 à 92,8 % en 2012 .Quant au taux brut de scolarisation, il atteint 82 % actuellement alors qu’il était à 45,9 % en l’an 2000.