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L`Observateur Paalga N° 8558 du 13/2/2014

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Situation nationale/ Déclaration de l’Organisation des partis extra parlementaires: OPEP
Publié le jeudi 13 fevrier 2014   |  L`Observateur Paalga




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L'Organisation des partis extraparlementaires (OPEP) et l'Alliance des partis extraparlementaires de la majorité présidentielle (APEMP) ; ce sont-là deux regroupements de formations politiques qui ont fait parvenir à notre rédaction une déclaration. La première structure, tout en donnant sa lecture de la situation nationale, préconise "La mise en place d'un gouvernement d'union nationale pour conduire des consultations pour un nouveau contrat social...". La seconde, l'APEMP, appelle tous les partis extraparlementaires se réclamant de la majorité présidentielle à s'unir autour d'elle pour l'ancrage de la paix au Burkina.


Depuis de longs mois, la préoccupation principale et légitime de certains Burkinabè est focalisée sur le comment du Sénat et de l'article 37 pour les uns et sur le pourquoi pour les autres.

Ce débat d'un grand intérêt pour l'approfondissement de la démocratie, qui divise la classe politique et qui se retrouve parmi les causes des départs des démissionnaires du parti au pouvoir, est en train maintenant et sûrement de projeter le pays vers des lendemains incertains si l'on n'y prend garde à

temps.

Une démarcation des positions, pire de la population, se dessine de façon préoccupante. La preuve nous est donnée par certaines interpellations en ces termes: "Dans quel camp es- tu?"

Pour notre part, le Burkina Faso, notre patrie, n'a pas besoin de camp mais plutôt de l'union de tous ses fils pour relever les défis de plus en plus cruels du développement. C'est en cela qu'il nous faut plutôt nous consacrer et rivaliser d'imagination et de créativité.

C'est pourquoi en ce qui concerne le débat qui monopolise les énergies, chacun y est allé de ses connaissances et de son bon sens .On peut donc estimer que tout a été dit ; il faut maintenant trancher la question et se remettre au travail. En la matière, Dieu merci, notre pays s'est doté d'un juge suprême pour arbitrer les profonds désaccords à telle enseigne qu'on n'a pas besoin d'autres schémas aventuristes pouvant compromettre la cohésion sociale et la paix. Ces dispositions arbitrales qui font l'intelligence et la beauté de la démocratie pourront être mises en route maintenant pour nous éviter la bêtise de la pensée unique et le diktat de la rue, et toute sorte d'opportunisme malsain.

Pour l'heure, nous tenons à inviter les acteurs politiques visibles et invisibles au respect de la loi et de la démocratie. Elle n'est certainement pas la forme achevée de la meilleure gouvernance des sociétés, mais elle reste la plus participative et la plus représentative des opinions. Ceux qui ont la majorité ont la légitimité populaire et la légalité constitutionnelle

d'opérationnaliser des choix de gouvernance qu'ils jugent nécessaires pour la nation. Ceux qui pensent autrement, et c'est normal, peuvent toujours le faire savoir par les canaux prévus par la Constitution afin de préserver la paix et donner un sens républicain à leurs actions. Ainsi, de la Constitution qui reste le garant de la nation, L'OPEP y tient, estimant que toute légitimité doit lui revenir au risque de donner de mauvais schémas à jamais.

Cependant, et il faut aussi le dire, la légitimité et la légalité ne suffisent pas toujours à préserver la paix et la cohésion sociale. C'est pourquoi un dialogue inclusif et impératif devrait être engagé pour trouver une médiane.

L'OPEP préconise clairement la mise en place d'un gouvernement d'union nationale pour conduire des consultations pour un nouveau contrat social car, au final, nous devons toujours garder à l'esprit que seul le peuple est souverain. Mais le peuple, où est-il? À quoi peut-on le reconnaître ? Sûrement pas dans la rue ni dans les meetings mais dans les urnes. L'état de démocratie, c'est une constitution et un système électoral.

C'est pourquoi nous lançons la Coalition pour le renforcement et la défense de la démocratie "CRDD". Partis politiques, société civile, syndicats, communautés religieuses et coutumières, jeunes, femmes, et hommes tous épris de paix pour qu'ensemble nous empruntions la route du vrai et du juste pour que nous évitions de mourir de soif en ayant des gourdes pleines d'eau

Fait à Ouagadougou, le 02 février 2014

Le président de L'OPEP

Achille Rawa Ouédraogo

(Coordonnateur du CRDD)


Alliance des partis extraparlementaires de la Majorité présidentielle (A.P.E.M.P) .

DECLARATION

Les partis politiques extraparlementaires de la majorité présidentielle à travers cette correspondance veulent soumettre à l'opinion publique nationale et internationale leur inquiétude sur la situation politique au Burkina Faso.

- Considérant le débat national sur des questions fondamentales telles que celle de l'employabilité des jeunes, les votes des Burkinabè, de la corruption et de l'article 37 de la Constitution ;

- Considérant les regroupements et tentatives de regroupements des partis politiques de l'opposition ;

- Considérant le clivage politique entre l'opposition et la majorité présidentielle lourd de tous les dangers pour la paix et la démocratie au Burkina Faso ;

- Considérant la médiation actuelle entreprise par un groupe de sages excluant une partie de la classe politique notamment les partis politiques extraparlementaires de la majorité ;

- Considérant l'adhésion au Front républicain des partis politiques extraparlementaires marquée par la signature d'adhésions des présidents le 23 janvier 2014 à Ouagadougou d'où la nécessité de retour à la base pour informer et former les structures et militants afin de valider leur signature ;

- Considérant les échéances électorales à venir impliquant le vote des Burkinabè à l'étranger ;

- Considérant la liberté pour les partis politiques de s'organiser librement conformément à la Constitution burkinabè.

Unis dans un vaste mouvement patriotique dénommé : Alliance des partis extraparlementaires de la majorité présidentielle (A.P.E.M.P) dont l'objectif est la recherche de la paix, la concorde, la cohésion sociale, la fraternité et la démocratie pour le Burkina Faso à travers le dialogue inclusif, appellent tous les partis politiques extraparlementaires se réclamant de la majorité présidentielle à s'unir autour de l'A.P.E.M.P susceptible de contribuer à l'ancrage de la paix, la cohésion entre les personnes et à la démocratie dans notre pays.

Pour les partis politiques extraparlementaires de la majorité présidentielle

Fait à Ouagadougou, le 08/02/20/4

Le chargé de l'Information et de la Communication
Sibiri Inoussa Kaboré

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