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Sidwaya N° 7602 du 13/2/2014

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Santé de la reproduction au Burkina Faso : 25 femmes sur 1000 ont recours à l’avortement
Publié le jeudi 13 fevrier 2014   |  Sidwaya


Avortement
© aOuaga.com par Séni Dabo
Avortement au Burkina : une étude fait l`état des lieux
Mercredi 12 février 2014. Ouagadougou. L`Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de l`Université de Ouagadougou a animé une conférence de presse pour présenter une étude sur l`état des lieux de l`avortement au Burkina


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Des chercheurs de l’ l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) ont présenté au cours d’une conférence de presse le mercredi 12 février 2014 à Ouagadougou les résultats d’une étude sur l’avortement et la santé des femmes au Burkina Faso.

Dans le cadre de son programme de recherche, l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a, au cours des dix dernières années, conduit plusieurs études sur l’avortement et son impact sur la santé des femmes au Burkina Faso en collaboration avec son partenaire Guttmacher Institute. « Souvent perçu comme une réponse à un besoin non satisfait de planification familiale, le recours à l’avortement est malheureusement de plus en plus répandu », a indiqué le chef de l’unité de recherche en population et santé de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population, Dr Georges Guiella, coordonnateur de l’étude. Il a également affirmé que la situation des avortements est assez préoccupante au Burkina parce que sur une période d’un an, 25 femmes sur 1000 ont recours à cette pratique. La situation est encore alarmante en milieu urbain. L’état des lieux fait ressortir que ces avortements se soldent toujours par un taux élevé de complications et celles-ci n’ont pas souvent été prises en charge par les services compétents. Selon le Dr Georges Guiella, l’étude vise à fournir aux décideurs et planificateurs de programmes, des éléments de preuves sur les grossesses non désirées et les avortements dans le but d’aider les femmes et les couples burkinabè à mieux satisfaire leur besoin en matière de santé reproductive. Elle a également pour objectif de fournir des données fiables en vue d’aider à suivre et à évaluer les progrès en matière de prévention des grossesses non désirées, des avortements clandestins et de la morbidité maternelle en générale. Il a révélé que le taux de prévalence varie selon le statut socio-économique des femmes et selon leur lieu de résidence. « Le statut socioéconomique d’une femme détermine largement le type de praticien auquel elle aura recours pour avorter, et par conséquent le niveau de sécurité de cet acte », a signifié le chercheur. Pour lui, environ 46% des femmes pauvres en milieu rural ayant avorté ont subi des complications et sont restées sans traitement contre 23% des femmes en milieu urbain. Par ailleurs, il a fait savoir que 32% de toutes les grossesses au Burkina sont non intentionnelles. « Ce niveau élevé de grossesses non intentionnelles est une conséquence d’un faible niveau d’utilisation des méthodes contraceptives », a-t-il relevé.

Wamini Micheline OUEDRAOGO



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