Le ministère de l’Environnement et du Développement durable a organisé l’atelier de validation de son Plan d’actions prioritaires (PAP) 2014-2016, du 11 au 13 février 2014 à Ouagadougou.
« Le secteur rural joue un rôle prépondérant dans l’économie burkinabè. Il occupe environ 86% de la population active et fournit 61,5% des revenus monétaires des ménages agricoles », a annoncé le secrétaire général du Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Lambert Georges Ouédraogo à l’ouverture de l’atelier de validation du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2014-2016 dudit ministère, le 11 février 2014 à Ouagadougou. Selon M. Ouédraogo, au vu de son importance socioéconomique, le secteur rural est considéré comme prioritaire dans la planification du développement national. Il a félicité et traduit sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent son département dans l’exécution de ce projet dont le coût a été estimé à près de 132 milliards F CFA. « Je voudrais exprimer mes encouragements et mes félicitations à l’ensemble des acteurs du développement rural pour leur disponibilité et leurs contributions diverses à la construction et à la consolidation des actions environnementales dans notre pays », a dit le secrétaire général. Il a exposé les conditions dans lesquelles ce document a été élaboré. Ainsi, il y a eu la mise en place d’une feuille de route d’internalisation et de finalisation du Programme national du secteur rural (PNSR) avec la création d’un groupe de travail, la tenue de consultations à travers les 13 régions du pays qui ont permis d’expliquer le programme et de soumettre le PAP à l’appréciation des acteurs. Durant 72 heures, les participants, constitués de l’administration publique, de la société civile, des associations et organisations des producteurs, du secteur privé, ont échangé autour de quatre points essentiels. Le premier sous-programme a concerné la gouvernance environnementale et la promotion du développement durable. Le deuxième volet a été axé sur le développement des productions forestières, fauniques et halieutiques.
Quant aux troisième et quatrième points, ils s’articulent autour de l’assainissement de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie, le pilotage et le soutien des différents acteurs agricoles. Selon le chargé d’étude à la direction générale des études sectorielles et des statistiques, Ernest Bougoum, le PAP est un document qui comporte l’ensemble des pratiques agricoles et doit servir de référence pour les producteurs. « Le Plan d’actions prioritaires qui a été soumis à la validation est le bienvenu et j’exhorte tous les acteurs à s’en inspirer afin qu’ensemble, nous puissions protéger nos forêts », a souhaité M. Bougoum.
Pour mémoire, le Programme national du secteur rural a été adopté en conseil des ministres, le 24 octobre 2012.