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1re édition de in-out danse festival 2014: Sya, carrefour de danses contemporaines et traditionnelles
Publié le jeudi 13 fevrier 2014   |  AIB


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© Autre presse par DR
1re édition de in-out danse festival 2014: Sya, carrefour de danses contemporaines et traditionnelles


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La première édition de In-out danse festival organisée par la compagnie Tamadia, s’est tenue du 6 au 9 février 2014 à Bobo-Dioulasso. Une parade des festivaliers à travers la ville, du « Djomènè » ou danse des filles bobo, et des troupes traditionnelles Djiguiya devant la mairie centrale ont marqué le début des activités.

L’esplanade de la mairie centrale de Bobo-Dioulasso a vibré ce jeudi 6 février 2014 au rythme des danses contemporaines et traditionnelles de la « capoeira » et des filles bobo du « Djomènè ». Les festivaliers ont fait une parade à pieds et sur des tricycles à travers la cité de Sya en exécutant des pas de danses de tous genres sous le regard émerveillé des riverains. Partis de l’Institut français de Bobo-Dioulasso, ils ont tour à tour traversé le rond-point de la Nation, la place Tiéfo Amoro, la place Wara Wara, la mosquée de Dioulasso-Bâ pour rejoindre l’esplanade de la mairie centrale. La première édition de In-out danse festival, le Festival international de danse de Bobo-Dioulasso a donc démarré dans une ambiance de fête avec des chorégraphes venus de plusieurs pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Europe sous le thème « Culture, facteur d’unification, de rencontre et de paix ». Le top de départ a été donné par le co-parrain, le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, le Dr Alfred Sanou. A l’entendre, la culture permet de révéler l’identité et les valeurs d’une société pour mieux vivre en harmonie en acceptant les différences. Il a remercié les organisateurs pour leur travail de valorisation de la culture, et réaffirmé son engagement à soutenir la compagnie Tamadia dans ses activités. Moustapha Tinto, le représentant du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, également co-parrain, a félicité les organisateurs pour cette belle initiative en ce sens qu’elle permet de valoriser la culture bobolaise et de faire revivre la cité de Sya, une ville culturelle par excellence. Il par ailleurs, souhaité que ce festival puisse grandir, avant d’inviter les festivaliers à découvrir les sites touristiques de la ville. Selon lui, la culture n’a aucun sens si elle n’est pas engagée à changer la vie des hommes par le dialogue, la conservation, le respect de l’autre dans sa différence et l’ouverture de soi. Le directeur de la compagnie Tamadia, Aguibou Bougobali Sanou, a d’abord remercié tous ceux qui l’ont soutenu dans son projet car dit-il, « une main à elle seule ne peut ramasser la farine ». Les trois jours du festival ont été marqués par des danses, des tables rondes, des projections vidéo à l’Institut français, au Centre Djeliya et à travers la ville.

Siaka TRAORE
(Stagiaire)

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