Les Etalons cyclistes qui ont dominé de bout en bout le tour du Faso 2012, espèrent garder la même dynamique au milieu des coureurs aguerris des 19 pays sur 22 qui ont confirmé leur venue à Ouagadougou, dont l’Erythrée, l’Afrique du sud, le Rwanada et le Maghreb.
"Dans cette course on peut se retrouver facilement à une vitesse moyenne de 46 km/h sur les 204 km », loin de la moyenne générale du Tour du Faso, a averti le directeur technique national, Martin Sawadogo.
Pour le maillot jaune du tour du Faso, Rasmané Ouédraogo qui reconnait la valeur des adversaires « nous allons faire de notre mieux pour avoir des résultats surtout dans la course en ligne. Nous fondons beaucoup d’espoir sur cette catégorie où nous comptons entrer dans le top 3, car c’est là qu’il y a des médailles à gagner ».
Pour y arriver le DTN Sawadogo conseille à ses coureurs « d’être toujours collés aux échappées pour avoir un bon classement. Notre objectif c’est d’avoir une très bonne prestation car c’est une première d’organiser cette compétition chez nous. Elle est très relevée et il faut donc créer des opportunités surtout sur les courses en ligne. Je pense à Rasmané et à Aziz, pour qu’en cas de coupure, qu’ils puissent rester dans les roues des ténors pour chercher une place au podium ».
Sous la houlette de l’entraîneur national, Karim Yaméogo, les coureurs burkinabè ont « introduit depuis août dernier, les épreuves de course contre la montre que le Burkina avait rompue. Cela nous a permis de renouer avec ces principes du haut niveau", rassure le DTN.
Les Etalons ont plus de 1300 km dans les jambes et "nous sommes sur la récupération active et en même temps nous peaufinons les courses spécifiques et les contre-la-montre », clarifie le DTN Sawadogo.
Pour le président de la fédération burkinabè de cyclisme Alassane Ouangaroua, « le poids du tour du Faso peut être un handicap pour les Burkinabè mais ce n’est pas pour autant que nous allons partir tête baissée. Il faut que nos coureurs soient dans les bons coups ».
Le cyclisme burkinabè classé dans le top 10 africain se mesurera aux coups de pédale du champion érythréen Daniel Teklehaimanot et de la force de frappe du sud-africain Robert Hunter, le spécialiste de la course en ligne.