La représentation du journal Le Quotidien, à Koudougou, dirigée par Sita Diallo/Traoré, a initié un concours en journalisme dont la cérémonie de lancement de la première édition est intervenue le 9 février 2014, à l’Université de Koudougou. Dénommé « Concours journalisme-amateur », la première édition, qui regroupe 55 candidats, est placée sous la présidence du président de l’Université de Koudougou, Georges Sawadogo, et les parrainages de Boukary Béréwoudougou, président de l’Association des ressortissants du Centre-ouest (ARCO), et de Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC).
« En souhaitant bon vent à cette 1re édition, je déclare lancées les activités du Journalisme-amateur dans la région du Centre-ouest ». C’est en ces mots que le représentant du président de l’université, Georges Koïta, a donné le top de départ de la 1re édition du concours journalistique dénommé ‘’Journalisme-amateur’’, initié par la représentation du journal Le Quotidien, à Koudougou. En effet, justifie Sita Diallo/Traoré, représentante du journal à Koudougou, « le 21e siècle est marqué par le développement de nouvelles formes de communication qui mettent en danger les formes traditionnelles de diffusion de l’information ». Concernant la presse écrite, constate-t-elle, « le papier semble ne plus être le moyen favori des jeunes et même des plus âgés pour se nourrir de l’actualité. Et, les journalistes sont bien conscients de cette nouvelle donne ». C’est pourquoi la représentation du journal Le Quotidien à Koudougou a organisé ce concours qui s’article en deux phases : le volet formation et le concours proprement dit. « Journalisme-amateur » est un concours qui poursuit entre autres objectifs la création d’un cadre d’expression des jeunes qui aiment écrire, l’épanouissement de la jeunesse, la promotion du métier de journalisme. Au total, 55 personnes dont 45 étudiants, 7 élèves des lycées et collèges et 3 élèves-stagiaires prennent part au concours. Tous espèrent, sur la base d’un article de presse qu’ils produiront individuellement sur la place qu’occupe la presse écrite dans la socialisation des jeunes malgré la menace de la nouvelle génération des médias, être parmi les meilleurs afin de remporter ainsi les prix en jeu. Le parrain, représenté par Pascal Bako, lui, a réitéré tout son accompagnement à cet évènement car, dit-il, « il participe grandement à l’éveil des consciences de la jeunesse et participera sans doute à la réduction du chômage étant entendu que la formation est la clé du succès, en matière de recherche d’emploi. Je reste convaincu que cette formation apportera un plus au savoir des jeunes ». Quant au directeur de publication du journal Le Quotidien, représenté par Issouf Sidibé, il n’a pas manqué de remercier les personnes de bonne volonté qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner la première édition du concours. Pour celle en qui a germé l’idée d’organiser un tel concours, Sita Diallo/Traoré, même si cette formation ne va pas faire des participants des journalistes tout fait, il permettra « de réveiller le journaliste qui sommeille en tout un chacun ». Pour Céphas Bamouni, chargé de communication de l’Université de Koudougou qui a assuré la formation avec grande passion, il est convaincu que le jury aura une lourde tâche, car les participants ont suivi avec beaucoup d’intérêt la formation au cours de laquelle ils ont appris des notions de généralité sur le journalisme et les genres journalistiques, le compte-rendu et le reportage.
Pour finir, la promotrice a tenu à remercier tous ceux qui l’ont soutenue moralement, matériellement et financièrement dans la réalisation de ce projet. Il s’agit, entre autres, du président de l’Université de Koudougou, de la présidente du CSC, du gouvernorat du Centre-ouest, du haut-commissariat, du parrain Boukary Béréwoudougou, président de l’ARCO, du directeur de l’ENS, Dr Missa Marius Barro .