Arrondissement nº 7 de Bobo-dioulasso: l’attachement au CDP réaffirmé malgré les démissions #aOuaga

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Arrondissement nº 7 de Bobo-dioulasso: l’attachement au CDP réaffirmé malgré les démissions

Publié le mercredi 12 fevrier 2014 | AIB

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Moussa Héma, secrétaire général (SG) de la sous-section de l’arrondissement nº7 du CDP

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- 29/1/2014

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Les responsables de la section provinciale du Houet du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sont en tournée d’explication et de remobilisation auprès de leurs militants de Bobo-Dioulasso. A l’étape de l’arrondissement nº7, ce samedi 8 février 2014, ils ont réaffirmé leur soutien au parti et à son leader Blaise Compaoré.

Les responsables de la section provinciale du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP/Houet) sont allés à la rencontre de leurs militants de l’arrondissement nº7 de Bobo-Dioulasso, samedi 8 février 2014. Ils veulent ainsi lever les doutes nés de la démission de certains membres influents du parti. Selon le secrétaire général (SG) de la sous-section de l’arrondissement nº7 du CDP, Moussa Héma, ces départs ne les ébranlent pas et ne remettent nullement en cause leur attachement au parti tant que les leaders comme Salia Sanou, Alfred Sanou, Alpha Yago et Soungalo Ouattara y seront. C’est pourquoi, il a tenu à démentir une rumeur faisant état de son départ du CDP et posé cette question aux militants : « Nous allons partir du CDP pour laisser Blaise avec qui ? ». Moussa Héma a déclaré que le CDP dispose d’hommes capables de construire le pays, nonobstant le départ de certains membres. « Nous voulons la paix et il n’y a que le président Blaise Compaoré et le CDP pour garantir cela », a-t-il affirmé. Selon le secrétaire général du CDP Houet, Salia Sanou, le Burkina Faso doit tirer leçon des actes de certains peuples africains qui ont « chassé » leurs dirigeants pour longévité au pouvoir et qui se retrouvent aujourd’hui avec des difficultés de toutes sortes mêlées à des regrets. Il a donc invité les Burkinabè à ne pas se lancer dans cette voie. Concernant la modification de l’article 37 qui alimente les débats depuis plusieurs mois, il préconise un référendum pour permettre au peuple de s’exprimer et de trancher la question. Salia Sanou dit également ne pas comprendre que Rock Marc Christian Kaboré, qui a fait voter la loi pour la mise en place du Sénat en tant que président de l’Assemblée nationale, soit le même qui affiche aujourd’hui une attitude contraire. Il s’insurge contre l’attitude des démissionnaires qui hier, les ont enseignés que le règlement de tout différend doit se faire au sein du parti, et qui aujourd’hui, ont refusé de régler leur mécontentement au sein du parti. Selon lui, ils foulent ainsi leurs propres leçons aux pieds pour s’en aller sans crier gare. Nonobstant leurs dires, Salia Sanou estime que la démocratie existe au sein du parti majoritaire. Et cela s’est vérifié selon lui, à l’arrondissement nº7 de la ville. En effet, au cours des dernières élections, l’arrondissement a enregistré sept candidats tous issus du parti, mais le dialogue a permis, a-t-il noté, à six d’entre eux de se mettre autour du maire actuel, Moussa Héma. Il a donc invité les uns et les autres à mettre le parti devant au détriment de leur propre personne.

Wurotèda Ibrahima SANOU

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