Les Etalons dames du Burkina Faso qui font leur baptême de feu aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, affrontent le dimanche 16 février au stade du 4 août de Ouagadougou (19h), leurs homologues du Ghana. Malgré ce saut dans l’inconnu et l’expérience des Ghanéennes, le onze national burkinabè en pleine préparation, reste confiant.
Une nouvelle page s’ouvre pour l’équipe féminine du Burkina Faso en cette année 2014. Pour la première fois de son histoire, cette formation prend part aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de leur catégorie. Si déjà la décision du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football, de mettre sur pied une équipe nationale féminine et de l’inscrire au rendez-vous continental est à saluer, il demeure que la formation coachée par Adama Dembélé se doit également d’entrer dans l’histoire avec la manière, c’est-à-dire avec prouesse. C’est l’occasion pour cette formation de prouver que les autorités sportives n’ont pas eu tort en leur faisant confiance et elle travaille pour y parvenir. Pour se mettre d’appoint, la formation est au vert depuis le 25 janvier 2014 au Centre omnisports des Etalons (COMET) où elle répète les gammes et multiplie les matchs amicaux. Selon le maître à penser de l’équipe, Adama Dembélé que nous avons rencontré le lundi 10 février dans la cuvette du stade du 4-Août en amical contre le Centre Salitas, les Etalons sont fin prêts. « Nous avons disputé trois matchs amicaux, un contre le centre de formation de Zaïdi où nous avons gagné par 2 buts à 0 et l’autre contre une équipe estudiantine où nous avons perdu par 4 buts à 0. Ce sont toutes des équipes masculines pour mieux aguerrir les joueuses ». Adama Dembélé a la ferme conviction de disposer de tout ce qui est meilleur comme joueuses du Faso et se dit apte à croiser les crampons avec n’importe quelle formation du continent, fut-elle le Ghana avec son palmarès de 3 phases finales de CAN dans les jambes. Sa tactique est néanmoins de jouer à la prudence. Pour ce faire, « nous travaillons beaucoup sur le schéma défensif afin de procéder par des contres. C’est un début pour nous et nous ne pouvons pas nous jeter d’entrée dans la bataille », préconise-t-il. Coach Dembélé reconnaît ne pas avoir une idée de son adversaire mais promet tout de même que le peuple burkinabè peut s’attendre à une surprise. C’est aussi la conviction de la capitaine de l’équipe, Florence Poda. « Même si nous n’avons pas beaucoup d’expérience comme le Ghana, nous pouvons faire quelque chose. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes pour défendre les couleurs nationales et pour satisfaire la population », a-t-elle confié.