Bitumage des voies de délestage et de déviation de l’échangeur du nord : Plus de 11 milliards de francs CFA pour les travaux de construction #aOuaga

Société

Bitumage des voies de délestage et de déviation de l’échangeur du nord : Plus de 11 milliards de francs CFA pour les travaux de construction

Publié le mercredi 12 fevrier 2014 | Le Quotidien

© Sidwaya
Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Rencontre des acteurs de l’hydraulique à Koudougou pour la planification du programme d’activité 2014

- 29/1/2014

Dans le dossier

Activités gouvernementales 2014

L’arrondissement 3 de la ville de Ouagadougou a abrité la cérémonie de lancement des travaux d’aménagement et de bitumage des voies de délestage et de déviation de l’échangeur du nord. Ces travaux rentrent dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie dans les communes urbaines. La cérémonie de lancement officiel a été officiée par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry, représentant le Premier ministre, en présence du ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo.
L’avenue du Larlé Naba Abga, largement saturée, est devenue inopérante pour un trafic de plus en plus dense. Il y a lieu, selon le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, d’y assurer une meilleure mobilité et une plus grande fluidité du trafic. Pour ce faire, foi du ministre, il faut ‘’briser le lent et fastidieux écoulement du trafic entre le centre-ville et les quartiers périphériques du nord de la ville’’. D’où le lancement des travaux d’aménagement et de bitumage des voies de délestage et de déviation de l’échangeur du nord. Cet échangeur sera situé au cœur du pont actuel de Baskuy. ‘’Ces voies, qui s’évaluent à 10 km, quittent les voies menant au camp Sangoulé Lamizana et au stade du 4-Août. Elles contournent le quartier Nonsin et débouchent au grand-rond point sur la route de Ouhigouya’’, a décrit le directeur général des ouvrages d’art, Issa Nana. En prélude à la construction de cet échangeur, a fait savoir le ministre Jean Bertin Ouédraogo, il est prévu la construction de la voie de délestage et des voies de déviation qui permettront d’assurer une gestion efficace des trafics urbains qui passent par la route nationale n°2. Elles permettront également, a-t-il poursuivi, d’assurer la sécurité des usagers pendant la construction de l’échangeur du nord. La sécurité routière n’est pas en reste. Selon le ministre Jean Bertin Ouédraogo, il est prévu des barrières sur les ponts, des panneaux d’indication et de signalisation, avec des feux tricolores aux importants carrefours, avec un dispositif d’éclairage sur chacune des rues aménagées. Ces travaux coûteront la somme de 11 milliards 167 millions 426 mille 806 francs CFA, entièrement financés par le budget de l’Etat gestion 2013 et 2014,Dans les mois à venir, il sera mis en chantier la construction de trois échangeurs sur l’avenue Bassarwaga et des voies alternatives à forte pression démographique.

Apporter des réponses
appropriées à la croissance
exponentielle de Ouagadougou

Le projet de construction de l’échangeur du nord s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie dans les communes urbaines. Il s’inscrit également dans le schéma directeur de la ville de Ouagadougou qui vise à construire une ville-capitale qui dispose d’infrastructures répondant aux besoins des usagers en perpétuelle augmentation. Le maire de la commune de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, a lui-même reconnu que la politique de transport du gouvernement cadre avec les ambitions de la commune. Pour lui, la commune accueille les travaux d’aménagement et de bitumage des voies de délestage et de déviation de l’échangeur du Nord ‘’comme une bouffée d’oxygène’’. C’est pourquoi il a rassuré de l’implication des élus locaux et des populations dans le respect du chronogramme des travaux. En tout cas, le maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, Pascal Ouédraogo, a rassuré que des dispositions ont été prises pour une meilleure collaboration des populations riveraines. A l’en croire, il ne reste plus que le démarrage effectif des travaux. La balle est donc dans le camp du Groupement d’entreprises EKS/EGB-TP et l’entreprise CGE, qui disposent d’un délai d’exécution de 10 mois .
Par Alphonse Chiba GUEBRE et Wakiatou KOBRE (Stagiaire)

Commentaires