Le maire de la commune de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, a rencontré les associations et syndicats de gérants de parking, le 10 février 2014 à Ouagadougou pour leur faire part de l’arrêté portant fixation des tarifs de parking.
« Par la lettre n° 2013-384/CO/CAB/DAJC en date du 4 mars 2013, votre prédécesseur me faisait part des actions entreprises en guise de répondre aux plaintes relatives à l’augmentation des tarifs de parking en janvier 2013. Après avoir constaté que les gérants de parkings continuaient de maintenir les tarifs à la hausse malgré les multiples concertations, il attirait l’attention de mon département sur la possibilité de recours… », c’est la substance de la missive du ministre en charge du commerce, Patiendé Arthur Kafando, adressée au maire de la commune de Ouagadougou, le 4 février 2014. Vu les nouvelles dispositions prises qui donne aux maires le pouvoir de fixer les prix de parking dans leur commune, le maire de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo a rencontré, les deux associations et syndicats de gérants de parkings à la mairie centrale, le 10 février 2014. De l’avis de M. Ilboudo, il était de son ressort d’échanger avec les différents acteurs de ce domaine afin qu’ensemble, une solution définitive soit trouvée à ce problème des prix de parking. Pour ce faire, il a indiqué qu’il laissait une semaine aux associations et syndicats, afin qu’ils prennent connaissance de nouveaux textes avant de les recevoir sine die pour échanger et trouver un terrain d’entente sur les prix de parcage. « Je suis de ceux qui font foi au dialogue et à la négociation. Je vous exhorte à aller au-delà de vos intérêts économiques pour qu’ensemble les préoccupations des populations soient prises en compte », a souhaité M. le maire. A leur tour, les responsables des différentes associations et syndicats ont apprécié positivement l’initiative du maire. « Nous sommes fiers de la démarche et nous vous assurons que vous ne serez pas déçu » a dit un responsable d’association, Joseph Nazaire Tapsoba. Avant de souligner qu’ils sont ouverts au dialogue compte tenu de la clarté des textes qui régissent leurs activités.
Après les gérants de parking, le maire a reçu les différents chauffeurs et associations de tricycles, communément appelé Taxi-motos. Avec eux, il a échangé sur leurs préoccupations et porté à leur connaissance, le décret qui fixe les conditions de gestion et de conduite des tricycles. Selon cet arrêté, pour rouler un tricycle, le conducteur doit détenir un permis de conduire de la catégorie A, respecter les visites tous les six mois, éviter le transport mixte et les surcharges. Dans leurs contraintes, les concernés se sont dit satisfaits de la considération à eux accordée et ont formulé des doléances. Parmi celles-ci, on a noté la difficulté de parcage des engins, les tracasseries policières et la visite technique qu’ils souhaiteraient voir prolonger à 12 mois au lieu de six présentement. Cependant, ils ont promis par la voix de leur responsable, Boureima Ayirekiem prendre en compte les conseils que le maire leur a promulgués.