Ouagadougou, « Le revenu minimum vital pour un jeune salarié est de 48 225 FCFA (mensuel) » contre 30 648 FCFA de Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), servi actuellement par l’Etat, révèle une étude réalisée en 2012 par la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), dont l’AIB a eu une copie.
Le rehaussement du SMIG de 30 684 FCFA à 48 255 FCFA et celui des salaires d’au moins 30% s’imposent face à « la dégradation du pouvoir d’achat des ménages », a indiqué samedi le secrétaire adjoint de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Norbert Ouangré.
M. Ouangré s’est fondé sur une étude sur le coût de la vie et le pouvoir d’achat, réalisée en 2012 par sa structure auprès de 3 000 ménages répartis dans onze villes du Burkina Faso.
Le rapport qui a pris également en compte l’évolution des prix moyens de certains produits sur le marché de 2008 à 2011 et les textes relatifs au SMIG, se veut une « suite logique » de l’étude en 2011 sur « le panier de la ménagère au Burkina Faso » exécutée par le CGT-B, a-t-il ajouté.
Norbert Ouangré a recommandé aux autorités publiques « d’appliquer les normes et conventions internationales en matière de fixation du SMIG en impliquant effectivement les syndicats à toutes les étapes de la prise de décision ».
La présente étude a été rendue publique au moment où les centrales syndicales burkinabè entretiennent un bras de fer avec le gouvernement autour de la grille indemnitaire.
ALS-TAA