Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a reçu, le mercredi 5 février 2014, à la primature, le bureau exécutif de la Société africaine de santé mentale, venu présenter ses membres et demander l’accompagnement du gouvernement dans ses missions.
C’est une délégation, composée des invités d’honneur et des membres du bureau exécutif de la Société africaine de santé mentale (SASM), qui s’est rendue chez le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le mercredi 5 février 2014. Pour le président de la SASM, Arouna Ouédraogo, cette audience a été une occasion pour présenter les membres du bureau exécutif. D’autre part, a-t-il rapporté, elle a permis de solliciter l’accompagnement conséquent du gouvernement burkinabè, dans le domaine de la santé mentale dans les pays africains.
Il a indiqué que le bureau a été chaleureusement, accueilli par le Premier ministre. Et à l’heure où la structure tient son premier congrès à Ouagadougou, les acteurs pensent que l’occasion est belle, pour demander le soutien du gouvernement, en vue de l’accomplissement des missions de la SASM.
« L’accompagnement que nous souhaitons c’est de faire un plaidoyer au niveau des politiques, pour que la santé mentale soit inscrite au rang des priorités sanitaires », a précisé Arouna Ouédraogo. Selon le président de la SASM, près de 10% de la population africaine présente un trouble mental. Toute chose qui interpelle la société sur les défis à relever et impose au bureau de développer des initiatives, pour venir en aide à la frange de la population souffrant de cette maladie. Fort de cela, les experts souhaitent que le mal soit pris en compte dans les politiques de développement et de promotion de la santé publique.
« Cela relève beaucoup plus de la compétence du gouvernement que des experts.
C’est la raison pour laquelle la contribution des politiques est attendue, afin de soulager les victimes », a souhaité M Ouédraogo.
Pour le président du congrès de la SASM, Antoine Guedéney, la première rencontre du club régional composé de psychiatres, d’experts en santé mentale et autres travailleurs de santé, s’est bien déroulée. De son avis, c’est une réunion très remarquable, en ce sens qu’elle a permis de voir qu’au niveau de la région, des acteurs s’organisent pour mener des actions de formation, d’information et de recherche conjointes. Aussi, ce congrès de la société burkinabè, a-t-il dit, a montré visiblement que le Burkina Faso est engagé à fédérer les énergies avec les autres Etats voisins, pour mieux défendre cette cause sanitaire.