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Eventuelle épidémie de méningite au Burkina : le ministère de la santé se prépare à une riposte
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  RTB


Planification
© Présidence par DR
Planification familiale au Burkina : l`USAID lance un nouveau projet
Jeudi 23 janvier 2014. Ouagadougou. L`épouse du chef de l`Etat, Chantal Compaoré, a présidé la cérémonie de lancement du Projet Agir pour la planification familiale (AgirPF) de l`organisme américain USAID. Photo : Léné Sebgo, ministre de la Santé


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Le risque qu’une épidémie de méningite ne survienne en 2014 est réel, avec la circulation de certains germes comme les méningocoques X et W. Eu égard à ce constat, le ministère de la santé avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a organisé ce vendredi 7 février 2014, à Ouagadougou, une rencontre préparatoire de riposte à une éventuelle épidémie de méningite au Burkina. Par cette action qui alerte tous les districts sanitaires du pays, des stocks de vaccins et de consommables seront constitués en guise de prévention contre le fléau.

Le renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux est lancé. Le pré positionnement des médicaments, de réactifs, et de consommables dans les régions et districts est envisagé dans les meilleurs délais par le ministère de la santé pour prévenir d’éventuels cas de méningite au Burkina.

« La constitution d’un stock de sécurité en vaccins et consommables, l’implication du laboratoire pour la prompte confirmation des cas, la prise en charge précoce et correcte des cas et la vaccination réactive de masse gratuite en cas d’épidémie » sont les stratégies qui seront mises en œuvre afin de barrer la route à une éventuelle épidémie a affirmé Léné SEBGO, ministre de la santé.

« Jusqu’à ce jour, il n’y a aucun cas de méningite dans notre pays » a assuré le ministre de la santé. Cependant, la position géographique du Burkina (la bande sahalo-sahalienne) le rend vulnérable « C’est pourquoi nous voulons nous lever tôt afin d’éviter un éventuel cas ou du moins combattre au cas où le fléau venait à gagner de la place » s’est justifié Léné SEBGO.

Pour la représentante résidente de l’OMS au Burkina, Dr Djamila CABRAL, l’implication des gouverneurs de régions dans cette question de méningite n’est pas fortuite.

« La participation des gouverneurs de régions qui sont les premiers responsables de ces localités à la question des épidémies de méningite reste très importante. Alors, nous avons, dans cette lancée salué le gouvernement et apporté notre appui pour que cette sensibilisation des gouverneurs et cet échange d’informations avec ceux-ci puisse porter fruit et en cas d’éventuelle circonstance, que nous soyons tous prêts » a-t-elle conclu.

Dramane GUENE

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