Quatre ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires accrédités au Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou, ont présenté leurs lettres de créance, le vendredi 7 février 2014, au Président du Faso, Blaise Compaoré.
Il s’agit de Hüsnü Murat Ülkü, de la République de Turquie, Philip Emmanuel Heuts, du Royaume de Belgique, Idriss Ismail Faragallah, de la République du Soudan et enfin Hisham Mohamed Nagi Abd El Hamid, de la République arabe d’Egypte.
Premier à prononcer la formule rituelle de présentation des lettres de créance au Président du Faso, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Turquie, Hüsnü Murat Ülkü est né le 30 octobre 1965 à Ankara. Il est licencié de la faculté des Sciences économiques et administratives, Département de l’Administration publique, de l’Université de Bosphore. Célibataire et père d’un enfant, le diplomate turc parle l’anglais. Hüsnü Murat Ülkü a fait le service militaire du 1er août 1990 au 31 mars de l’année suivante. Avant sa nomination, il était le vice-directeur général du département des relations économiques bilatérales et générales et ce, depuis le 13 décembre 2011.
La seconde personnalité à présenter ses lettres de créance fut Philip Emmanuel Heuts, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique. Agé de 63 ans, le diplomate belge, marié et père de trois enfants est nanti d’une licence en sciences, option physique, KUL et agrégé en sciences option physique, KUL en 1975. Il a successivement séjourné au Rwanda, au Maroc et à l’ex-république du Zaïre, actuelle République démocratique du Congo (RDC) comme coopérant et enseignant de sciences physique. Il a aussi été le premier secrétaire/ conseiller à l’Ambassade du Royaume de Belgique à Bujumbura, République du Burundi.
Dernièrement, il occupait le poste de ministre-conseiller au Consulat général du Royaume de Belgique à Lubumbashi, République démocratique du Congo.
Peu après, c’était au tour du diplomate soudanais, Idriss Ismail Faragallah de présenter ses lettres de créance au chef de l’Etat burkinabè. Né le 5 novembre 1960, il est marié et père de six enfants. Licencié en littérature anglaise de l’université de Khartoum, Idriss Ismail Faragallah est issu de l’Institut de formation diplomatique d’Islamabad au Pakistan et de celui des Nations Unies pour la formation et la recherche à Genève en Suisse. Le diplomate soudanais a été, entre autres, Adjoint au chef de mission pour l’Union africaine (UA) et les relations bilatérales et Conseiller, Consul général par intérim au Consulat général du Soudan à Benghazi en Libye. Il a également pris part à de nombreux sommets et réunions des ministres et experts de l’UA, de l’IGAD et du forum de Sanaa au Yémen. Il vient de quitter le poste de représentant permanent adjoint du Soudan auprès des Nations Unies pour ses nouvelles fonctions.
Le quatrième ambassadeur à présenter ses lettres de créance fut celui de République arabe d’Egypte, Hisham Mohamed Nagi Abd El Hamid. Il est né le 23 mai 1965 et diplômé de la faculté d’économie et de sciences politiques de l’université du Caire depuis 1988. Le diplomate, qui parle le français et l’anglais, a servi dans les représentations diplomatiques de son pays à Djeddah en Arabie Saoudite, à Prague en République Tchèque et à Harare au Zimbabwe. Juste avant sa nomination au Burkina Faso, Mohamed Nagi Abd El Hamid était ministre plénipotentiaire à l’ambassade d’Egypte à Djakarta en Indonésie.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
