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Bonne santé de la reproduction des adolescentes : Chantal Compaoré s’engage, et vous ?
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  Présidence


Santé:
© Présidence par DR
Santé: Chantal Compaoré a procédé au lancement officiel de deux nouveaux vaccins
La Première Dame, Chantal COMPAORE, a procédé le 31 octobre 2013, à Tanghin-Dassouri au lancement officiel de deux nouveaux vaccins (anti-pneumocoque et anti-rotavirus) dans le cadre du Programme élargi de vaccination au Burkina Faso.


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L’épouse du chef de l’Etat burkinabè, Mme Chantal Compaoré, a présidé, le jeudi 6 février 2014 à Ouagadougou, une soirée de mobilisation pour un plaidoyer pour la promotion des droits des adolescentes en matière de santé de la reproduction.

La cérémonie est une initiative de l’Alliance droit et santé, une structure qui regroupe onze (11) Organisations non gouvernementale (ONG) dont Mme Juliette Compaoré est la présidente du comité d’organisation de la soirée de plaidoyer pour la promotion des droits des adolescentes en matière de santé de la reproduction.

Juliette Compaoré a traduit les reconnaissances de l’Alliance à la Première dame du Burkina Faso pour son combat de tous les jours, en faveur des femmes, mais surtout des jeunes filles.

Sans détour et avec conviction, Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’État, a laissé entendre: « Je m’engage, et vous ? ». Elle a par ailleurs justifié son engagement dans le combat pour le bien-être des adolescentes en matière de santé de la reproduction par le fait qu’au Burkina Faso, les statistiques sur la question sont préoccupantes et inquiétantes.

Elle a souligné que des études montrent la croissance du phénomène des grossesses non désirées chez les adolescentes, avec des conséquences bouleversantes. Et comme effets néfastes des grossesses non désirées chez les adolescentes, la Première dame du Burkina Faso a fait référence, entre autres, aux tentatives d’avortements, aux avortements clandestins, aux échecs scolaires, voire aux suicides chez les jeunes filles.

Mme Chantal Compaoré a relevé qu’au Burkina Faso, les filles de 15 à 19 ans constituent 19% des femmes en âge de procréer. Ce qui est source de complication grave pouvant aboutir à des pertes de vie. Ces pertes de vie humaine des jeunes filles, à entendre l’épouse du chef de l’État, font suite aux complications liées aux conditions exécrables dans lesquelles les avortements sont opérés. C’est ainsi qu’elle a fait remarquer que dans le monde, chaque année, 70% de décès des femmes ont une relation avec les mauvaises conditions d’avortement.

En définitive, la Première dame du Burkina Faso a attiré l’attention des uns et des autres sur le fait que les grossesses des enfants constituent un problème de santé qui mérite une attention particulière. Raison pour laquelle elle a salué l’initiative de l’Alliance droit et santé qui a offert l’opportunité à tout le monde de s’engager pour la promotion des droits des adolescentes en matière de santé de la reproduction.

Mme Chantal Compaoré a exhorté le gouvernement burkinabè à poursuivre et à renforcer ses actions en faveur de la promotion des droits des adolescents et adolescentes en matière de santé de la reproduction. Elle a aussi invité les partenaires techniques et financiers à continuer de soutenir le combat du Burkina Faso pour le bien-être des jeunes filles.

Le ministre de la Santé, Léné Sebgo, a été représenté à la cérémonie de plaidoyer par Dr Isabelle Bicaba qui a fait l’état des lieux de la situation des adolescentes en matière de santé de la reproduction. Elle a levé le voile sur les actions du ministère de la Santé pour prendre en compte les préoccupations des jeunes.

L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Gilles Thibault, s’est rendu à la soirée de plaidoyer pour réaffirmer le soutien de son pays en faveur d’une sexualité épanouie des jeunes, notamment des jeunes filles.


La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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