Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines : plaidoyer pour l’engagement des municipalités dans la lutte #aOuaga

Société

Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines : plaidoyer pour l’engagement des municipalités dans la lutte

Publié le vendredi 7 fevrier 2014 | Sidwaya

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Meilleures pratiques dans les TIC : un forum de partage a ouvert ses portes à Ouagadougou
Vendredi 11 octobre 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a ouvert les travaux du 4e forum panafricain de partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l`information et de la communication (TIC) placé sous le thème "Données numériques pour le développement-Data4Dev 2013". Photo : Marin Casimir Ilboudo, maire de la commune de Ouagadougou

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Société civile

Le Burkina Faso, à travers le secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) a commémoré la journée internationale tolérance zéro aux Mutilations génitales féminine (MGF), le 06 février 2014, à Ouagadougou, sur le thème : « Synergie d’action des gouvernements, de la communauté internationale et de la société civile pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux MGF ».

Le secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) entend dynamiser les actions de lutte contre les Mutilations génitalse féminines ( MGF) , du fait de la persistance de cette pratique traditionnelle, néfaste. Et cette fois-ci, avec l’implication de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). Ainsi, se justifie la rencontre des maires et conseillers municipaux, sur le thème : « Le rôle des élus locaux dans la lutte contre les MGF /Excision » le 6 fevrier 2014, à Ouagadougou. L’objectif était de susciter leur forte implication dans le combat pour la promotion de l’abandon de ladite pratique. Il a été spécifiquement, question pour eux, de s’approprier la stratégie de lutte contre les MGF, d’adopter la charte des maires y relative et de pouvoir insérer la lutte contre les MGF dans les plans locaux de développement.
Pour le maire de Ouagadougou et président de l’AMBF, Marin Casimir Ilboudo, sa commune est honorée d’abriter cette rencontre de plaidoyer.
La première Dame du Burkina, Mme Chantal Compaoré, a salué la tenue de cet atelier de plaidoyer pour l’engagement des maires dans la lutte contre les MGF . Votre intérêt pour ce plaidoyer, leur a-t-elle dit, témoigne de l’attention que vous accordez à la promotion des droits de la femme. Elle a ajouté que leur contribution sera déterminante dans l’atteinte des objectifs fixés.
De l’avis ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Alain Zoubga, cette association donnera un souffle nouveau aux actions de lutte contre les MGF, sur toute l’étendue du territoire national. Il reconnaît cependant, que les gouvernements, la communauté internationale et la société civile ne peuvent venir à bout de cette pratique, sans une synergie d’action concertée et engagée. Dans cette logique, il a souligné que le thème : « Synergie d’action des gouvernements, de la communauté internationale et de la société civile pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux MGF » est très évocateur et interpelle l’ensemble des acteurs à unir leurs efforts pour éradiquer ce fléau.
La cérémonie d’ouverture a été marquée la prestation musicale de l’artiste-musicienne Yili Nooma , chantant « Non à l’excision… » et de la petite Latty, âgée de 10 ans et qui déjà , à travers le micro et sa voix porteuse, dénonce cette pratique ancestrale.
La commémoration de la journée internationale tolérance zéro aux MGF participe de à la mise en œuvre des engagements contenus dans la résolution A /RES /67/146 des Nations unies intitulée : « Intensification de l’action mondiale visant à éliminer les MGF ». Cette résolution consacre les MGF comme une grave violation des droits de la femme et renforce la légitimité des lois y relatives, adoptée par les pays membres, tous engagés à poursuivre la commémoration de cette journée.

Aimée Florentine KABORE

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