Le Premier ministre Luc Adolphe TIAO a rendu une visite de courtoisie, jeudi 6 février 2014, à l’Archevêque de Ouagadougou, Philippe OUEDRAOGO récemment promu au rang de cardinal par le Pape François. Beyon Luc Adolphe TIAO dit être venu féliciter, au nom du chef de l’Etat et celui du gouvernement, le nouveau cardinal pour sa nomination et témoigner du soutien de l’Etat dans sa nouvelle mission pastorale.
Près d’un mois après sa nomination par le Pape François au rang de cardinal, le Premier ministre est allé réitérer de vive voix ses félicitations, au nom du Président du Faso et du gouvernement, au nouveau promu.
Pour lui, « pour l’Eglise catholique, accéder au rang de Cardinal est un honneur et l’Eglise, tout comme le peuple du Burkina partage cette distinction faite à notre archevêque par le Pape François. » Il dit également venir lui témoigner tout le soutien du gouvernement dans sa nouvelle charge pastorale.
« Nous savons que le rôle des communautés religieuses est très importante dans notre pays parce qu’elle participe à l’équilibre sociale, à l’épanouissement de l’individu » a laissé entendre le chef du gouvernement. « Nous attendons qu’il revienne quand il sera sacré et je pense que nous allons nous associer à la communauté chrétienne pour manifester notre joie cette importante manifestation qui arrive 15 ans après la disparition du cardinal Paul ZOUNGRANA » a-t-il conclu.
En rappel, c’est le 22 février prochain que les nouveaux cardinaux seront investis au Saint siège par le Pape François lors du consistoire du 20 au 23 février. Il a appelé à prier pour lui car dit-il et selon le Pape « cette nomination n’est pas une décoration, un honneur encore moins une promotion mais tout simplement un service. »
Le futur très proche cardinal a remercié les autorités, la presse, les autres confessions religieuses pour leurs félicitations et leurs soutiens. Un appel a été aussi lancé à tous les Burkinabè pour qu’ensemble l’essentiel qui est la paix, le bien commun, et la cohésion social puisse être préservé. « La paix est un don de Dieu mais le fruit de l’effort des hommes », en attendant et pour sa part, il dit accompagner l’Etat et tout le peuple burkinabè par ses prières.