La médiation entamée par un groupe de médiateurs, avec ses premières propositions tombées ce mardi 4 février est au cœur de l’attention des différents acteurs. Dans ce communiqué, c’est le Balai citoyen qui, à travers sa coordination, attire l’attention sur la mise à l’écart de la société civile. Face aux différentes propositions des médiateurs, le mouvement rappelle sa position et met en garde les hommes politiques contre « un éventuel deal politique derrière le dos du peuple ce qui aggraverait dangereusement la situation nationale ». Lisez plutôt
Le Balai citoyen a constaté par voie de presse qu’un groupe de médiateurs est né et des discussions ont eu lieu entre l’opposition et les partis de la majorité sous l’égide de cette médiation. Par principe, lorsqu’il y a une crise politique, pour nous, toute médiation est la bienvenue peu importe d’où qu’elle vienne. Mais aucune médiation ne peut prospérer si elle ne met pas elle-même en avant l’intérêt supérieur de la nation.
La crise au Burkina est une crise d’ordre structurel. La sortie de crise nécessiterait au moins que toutes les composantes de la vie nationale i .e, partis politiques, société civile, soient associées à la médiation et qu’ensemble on se retrouve tous sur une même table de discussion pour une sortie de crise apaisée et acceptée par tous.
L’échec des sorties de crises dans le pays maghrébin en est une illustration faute de ne pas prendre en compte les aspirations de toutes les composantes de la société toute entière.
La société civile n’ayant pas été consultée par ces médiateurs autoproclamés, nous ne nous sentons pas concernés par une telle médiation et donc, les résultats ne nous engagent pas.... suite de l'article sur Autre presse