Les membres du Comité régional de pilotage du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA) se sont réunis, le jeudi 23 janvier 2014, à Dédougou. A l’occasion de leur 14e session, ils ont annoncé la réalisation de 113 nouveaux forages pour l’année 2014 dans la région de la Boucle du Mouhoun.
Pour la 14e fois depuis le lancement du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA), le Comité régional de pilotage de la Boucle du Mouhoun s’est réuni pour sa traditionnelle session, le jeudi 23 janvier 2014. Présenter le bilan de l’année écoulée du Programme dans la Boucle du Mouhoun et faire la programmation pour la nouvelle année, tels étaient les points sur lesquels le comité a échangé. En plus des activités non réalisées en 2013, le Programme prévoit la réalisation de 113 nouveaux forages et 16 réhabilitations pour l’année 2014. D’autres infrastructures comme les latrines et les Adductions d’eau potable simplifiées (AEPS) sont programmées pour permettre à la population d’avoir un accès facile à l’eau potable et à l’assainissement. Pour ce faire, une enveloppe de plus de 1,8 milliard de F CFA est allouée à la région, à travers la direction régionale de l’eau, des aménagements hydrauliques et d’assainissement pour relever ces nombreux défis. Pour ce qui est du bilan de l’année écoulée, il ressort du rapport régional qu’à la date du 31 décembre 2013, sur une programmation de 161 nouveaux forages à réaliser, 142 ont pu être réalisés, soit un taux de réalisation de 88,20%. Quant aux forages à réhabiliter, sur 112 programmés, 63 l’ont effectivement été, soit un pourcentage de 56,25%. Si le taux de réalisation des nouveaux forages (88,2%) est nettement supérieur à celui des années précédentes (75,58% en 2011 et 58,29% en 2012), les réhabilitations restent en baisse. En effet, en 2011, il a été enregistré un taux de 79% et 82,3% en 2012 pour la réhabilitation des forages, contre un taux de réhabilitation de 56,25% en 2013.
Ces chiffres laissent paraître des difficultés que les communes, par le biais du transfert de compétences, ont éprouvé dans l’exécution des marchés. Ces difficultés se résument aux contraintes liées à la passation des marchés, à la capacité de certains prestataires, à la faiblesse des financements mobilisés, au déblocage tardif des fonds, au manque de personnel technique dans les communes, etc. Pour pallier ces difficultés et permettre à la région d’avoir un bon taux en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, le comité régional de pilotage, selon le représentant du président, Moussa Sidibé, se doit de jouer pleinement son rôle de concertation, de suivi et de supervision des activités du programme, afin de formuler des recommandations pertinentes pour l’atteinte des objectifs fixés.