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Sidwaya N° 7596 du 5/2/2014

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Conservation et utilisation des ressources phytogénétique : les acteurs s’approprient les instruments du traité inter
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  Sidwaya


Conservation
© Autre presse par DR
Conservation et utilisation des ressources phylogénétique : les acteurs s’approprient les instruments du traité inter


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La Commission nationale de gestion des ressources phytogénétiques a organisé, le mercredi 5 février 2014 à Ouagadougou, un atelier de formation à l’appropriation des instruments du Traité international sur les ressources phytogénétique pour l’alimentation et l’agriculture.

Ratifié en 2006, le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TRIPGAA) vise la conservation et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques et le partage juste et équitable des avantages liés à l’exploitation de ces ressources dans chaque pays du monde entier. Et c’est pour une appropriation de ces instruments par les acteurs que la Commission nationale de gestion des ressources phytogénétiques a organisé ce mercredi 5 février 2014, un atelier de formation à la mise en œuvre du TIRPGAA qui a été initié par la FAO. Le Secrétaire permanent (SP) de la Commission nationale de gestion des ressources phytogénétiques (CONAGREP), le Dr Didier Balma, a rappelé l’importance de ce traité pour le Burkina. Selon lui, les ressources phytogénétiques subissent, non seulement des aléas climatiques, mais aussi, les caprices de l’homme et la pression naturelle. Toute chose qui, selon M. Balma, fait perdre les ressources phytogénétiques qui sont utilisées dans la création variétale à même de permettre d’avoir une grande productivité des terres cultivables et de nourrir le monde. Pour lui, le Burkina Faso ne peut naviguer seul dans cette vision. C’est pourquoi, « nous devons nous insérer dans le cadre de ce traité international où il y aurait la possibilité de conserver et d’utiliser et surtout de profiter des ressources phytogénétiques d’autres pays que nous pouvons emprunter pour améliorer nos variétés locales et aussi, donner à d’autres pays », a-t-il indiqué. Et d’ajouter que la ressources phytogénétique est un patrimoine mondial dont l’humanité toute entière devrait en profiter. Cinq présentations ont été au programme lors de cette rencontre. Il s’est agi dans un premier temps de présenter le TRIPGAA au niveau mondial et au Burkina Faso, du protocole de Nagoya qui est, selon M. Balma, similaire au système multilatéral d’échange et de partage des avantages en ce qui concerne l’utilisation de ces ressources dans le cadre de la convention sur la diversité biologique qui a été adoptée en 1992 à RIO. Mais également, trois autres thèmes différents sur l’applicabilité des instruments du traité international au Burkina Faso.
Il a par ailleurs précisé que le traité connaît déjà des avancées significatives dans notre pays avec la création du secrétariat permanent qui est chargé de gérer la commission nationale et qui permet l’utilisation et la conservation de ces ressources phytogénétiques. « Nous pensons que nous sommes sur la bonne voie, dans la mesure où, au niveau national, nous avons des dispositions, des valeurs scientifiques et des acteurs dans le monde rural qui permettent à ce que ce traité soit mis en œuvre », a laissé entendre M. Balma.


Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr

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