La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) a organisé un atelier d’échanges et de sensibilisation des autorités de la région de l’Est sur la réglementation des Systèmes financiers décentralisés (SFD), à Fada N’Gourma le jeudi 30 janvier 2014.
Dans le but de faire connaitre aux autorités politiques et administratives locales le cadre juridique et réglementaire applicable aux institutions de microfinance ainsi que les conditions d’exercice de l’activité au Burkina, une délégation de la Direction générale du résor et de la comptabilité publique (DGTCP) a échangé avec elles a Fada N’Gourma le 30 janvier 2014. Essentiellement un aperçu du secteur des microfinances et les principales dispositions du cadre juridique régissant les Systèmes financiers décentralisés (SFD) leur ont été
servis.
Selon la directrice de la surveillance et du contrôle des SFD, Fatoumata Guindo, « malgré la loi du 14 mai 2009 stipulant que toute activité de collecte d’épargne ou d’octroi de crédit doit être préalablement autorisée par le ministère de l’Economie et des Finances, beaucoup de personnes et de structures pratiquent toujours l’activité dans l’illégalité ». Elle a précisé que c’est une loi qui
permet d’encadrer l’exercice de l’activité de microfinance afin de garantir la pérennité du secteur et la protection de l’épargne des populations. A travers ces ateliers régionaux que la DGTCP a entrepris depuis 2011, dit-elle, les autorités devraient mieux comprendre l’importance de la réglementation et pouvoir fournir à leur tour des explications aux populations de leur ressort territorial.
Pour le gouverneur de la région de l’Est, Bertin Somda, l’initiative de la DGTCP est louable parce que les SFD favorisent l’accès des populations rurales aux services financiers et son fonctionnement mérite d’être bien assimilé.
Il a dit sa disponibilité et celle des autres autorités de la région à œuvrer pour l’application des recommandations issues de l’atelier. « Nous ne ménagerons aucun effort pour vous accompagner dans votre mission de supervision et de contrôle des structures de microfinance évoluant dans la région de l’Est, car nous savons tous que c’est un secteur sensible où toutes sortes de problèmes compromettant la paix sociale peuvent survenir si nous ne prenons garde », a-t-il confié.