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Sidwaya N° 7596 du 5/2/2014

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Grève des syndicats de la fonction publique : des lycées de Ouagadougou déserts
Publié le mercredi 5 fevrier 2014   |  Sidwaya


Fonction
© aOuaga.com par A.O
Fonction publique : les agents en grève les 4 et 5 février
Mardi 4 février 2014. Ouagadougou. Les agents de la Fonction publique sont en grève de 48 heures à l`appel de leur coordination syndicale pour dénoncer la lenteur du gouvernement dans les négociations sur les grilles salariale et indemnitaire


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L’ensemble des syndicats de la Fonction publique du Burkina Faso sont en grève générale de 48 heures, à compter du mardi 4 février 2014, sur toute l’étendue du territoire national. A Ouagadougou, le mouvement a été suivi par les enseignants dans la plupart des établissements publics d’enseignement que notre équipe a sillonnés.

Il est 10 h 30 minutes, ce mardi 4 février 2014, quand notre véhicule de reportage franchit le grand portail du lycée Marien N’Gouabi, situé en plein centre de la ville de Ouagadougou. Visiblement, l’ambiance de la cour fait penser à une période des vacances plutôt que de cours, tellement elle était vide d’élèves ; à part quelques groupes d’élèves qui se font remarquer dans des classes ou sous les arbres pour des travaux de groupe. Cette situation, selon les premiers responsables de l’établissement, s’explique par le fait que les travailleurs de la Fonction publique, à travers leurs syndicats, observent un arrêt de travail de 48 heures pour protester contre le rythme jugé lent des négociations avec le gouvernement sur la nouvelle grille indemnitaire. « Comme vous le constatez, dans mon établissement, le mouvement a été massivement suivi par les enseignants », laisse entendre le proviseur du lycée Marien N’Gouabi, Kirissi Mathias Komkobo, tout en précisant que depuis le matin, aucune classe n’a eu cours. Son homologue du lycée mixte de Gounghin, Jean-Pierre Francis Korsaga, souligne qu’en dehors des stagiaires, tous les professeurs sont en grève. Il fait remarquer que quand les deux syndicats de l’enseignement secondaire (NDLR : SYNTER et SNESS) vont ensemble, le mouvement est suivi. Par ailleurs, il souhaite que le dialogue prévale et que les deux parties, notamment le gouvernement et les syndicats, trouvent un consensus « pour que nous puissions continuer l’année ». Au lycée municipal Bambata, c’est également le même constat qui se dégage. En dehors des chefs de services, le reste du personnel administratif et les professeurs qui devraient dispenser des cours ce jour, n’ont pas travaillé. Les élèves pour leur part, disent soutenir les syndicats, notamment leurs professeurs dans leur lutte, car ce sont les enseignants qui font les élèves. « La grève a un impact sur nos études, parce qu’elle nous met en retard, mais je pense qu’elle mérite d’être défendue », estime Isaac Ilboudo, élève en classe de Terminale D, au lycée Marien N’Gouabi. Dans ce sens, le délégué général adjoint de l’établissement, Rodrigue Dipama, pense que s’il n’y a pas de réponse favorable aux revendications des syndicats, « nous allons les soutenir à notre manière ». Il confie d’ailleurs qu’une réunion des délégués généraux des Lycées et collèges de la ville de Ouagadougou est en vue, dans ce sens. Le délégué général du lycée mixte de Gounghin, Auguste Pacôme Sanwidi, lui, invite les autorités nationales à répondre favorablement, aux doléances des syndicats, pour que les cours puissent se poursuivre normalement, dans les différents établissements du pays.

Joseph HARO

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