L’atelier de restitution de l’étude sur « l’analyse de l’approche sectorielle dans le secteur rural au Burkina Faso », organisé par le Ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (MASA), a eu lieu le vendredi 31 janvier 2014, à Ouagadougou.
Les travaux de la seconde phase de l’étude « Analyse de l’approche sectorielle dans le secteur rural au Burkina Faso en vue de la faisabilité d’un appui budgétaire sectoriel » se sont tenus le vendredi 31 janvier 2014, à Ouagadougou. Organisée par le Ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (MASA), cette rencontre vise à approfondir l’analyse du Programme national du secteur rural (PNSR), tout en analysant avec la vision des acteurs régionaux, la problématique de la décentralisation en rapport avec la mise en œuvre du PNSR et d’un éventuel Contrat de réforme sectoriel (CRS).
Aussi, il est question d’identifier et de prioriser les réformes sectorielles-clés pouvant être appuyées par un éventuel CRS. Sans oublier d’analyser les avantages et les risques, ainsi que les principaux types de problèmes et contraintes à la bonne exécution d’un éventuel CRS. Ainsi, une feuille de route et un échéancier ont été proposés pour satisfaire aux critères d’un contrat de réforme sectoriel. Le 2 décembre 2013, un aide-mémoire de la première phase de cette étude qui a été soumis aux participants, a permis aux consultants de rédiger le rapport de cette deuxième étape. De l’avis du Ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (MASA) Mahama Zoungrana, des études sont menées pour voir comment est financé le secteur rural, notamment la mise en œuvre du programme nationale du secteur rural. Pour cela, « nous avons invité nos collègues et partenaires à nous aider à réfléchir sur une seconde phase de réforme budgétaire du secteur rural », a ajouté le ministre Mahama Zoungrana.
Pour lui, il faut définir des lignes directrices que le gouvernement va s’approprier pour voir dans quelle mesure il peut booster le secteur rural au Burkina Faso pour en faire un pilier économique et social. Selon le Secrétaire permanent de la Consolidation des rapports agricoles (SP/CRA), Saga Pascal Ilboudo, le contenu du document qui a été présenté à l’atelier se compose d’un diagnostic de la situation actuelle de la mise en œuvre de l’approche programme secteur rural et des recommandations qui permettront au gouvernement de remplir les standards internationaux. Elles vont aussi, permettre aux partenaires au développement d’appuyer le gouvernement dans la législation du secteur rural, à travers le contrat de réforme sectorielle.