Le président du Faso a reçu en audience ce 3 février 2014 au palais de Kosyam, un conseiller du président français François Hollande. Sénateur et ami de longue date du président du Faso, Jeanny Lorgeoux n’a pas manqué de saluer l’évolution du pays et insisté sur l’importance d’un sénat.
Il est un conseiller du président français, François Hollande et il est sénateur. Son nom, Jeanny Lorgeoux. Il a été reçu par le chef de l’Etat Blaise Compaoré et à l’issue de l’audience, le sénateur français a confié qu’il connait le président du Faso de longue date.
Cela fait plusieurs décennies, depuis 1985 que Jeanny Lorgeoux a fait la connaissance du chef de l’Etat burkinabè et il est venu « aujourd’hui en ami, membre du sénat français, visiter des amis ».
Pour le conseiller, « naturellement, je suis pour le sénat », qui représente de nombreuses forces d’un pays, « doit être un élément de contrepoids dans la structure bicamériste du pouvoir ».
Sur la base de l’expérience française, « il est bon qu’il y ait une autre chambre qui guide l’assemblée nationale » et « au fond, il est bon d’injecter de l’équilibre et du bon sens dans le cadre du rassemblement de la nation ».
Blaise Compaoré, « de la vision, de l’effort et du sang froid »
« Nous avons au sein du sein du sénat français tenté de réfléchir sur ce que pourrait être l’objectif à 30 ans des relations entre l’Afrique et la France », a laissé entendre le conseiller du président français.
Il a poursuivi en disant toute sa conviction que « l’Afrique dans un jeu de bascule stratégique sera dans 30 ans l’épicentre du monde puisqu’il y aura 2 milliards d’habitants en Afrique ».
Ainsi, un rapport de 500 pages a été édité par les sénateurs après près d’un an de travail et qui est devenu le rapport de la commission des affaires étrangères et de défense nationale du sénat français, fait ressortir les lignes directrices de la coopération « très étroite » avec l’Afrique.... suite de l'article sur Autre presse