Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu le lundi 3 février 2014 en audience à Kosyam, le Sénateur, maire de Monmorentin en France et conseiller spécial du président François Hollande, Jeanny Lorgeoux. A sa sortie d’audience, l’hôte a confié qu’il est venu traduire les bonnes relations qui existent entre les deux pays.
« J’ai été heureux de souhaiter à un ami fidèle de la France, un très bon anniversaire et une longue vie. Cela fait très longtemps que j’ai eu le grand privilège de connaitre le président du Faso depuis plusieurs décennies. Quand je vois le chemin parcouru, je suis heureux que ce pays et le mien aient de si bonnes relations. Je viens en ami, membre du Sénat français, rendre visite à des amis », a d’entrée de jeu déclaré le Sénateur, maire de Monmorentin, conseiller spécial du président français, François Hollande, Jeanny Lorgeoux, à sa sortie d’audience, le lundi 3 février 2014. Il a confié que les Sénateurs français ont tenté de réfléchir à ce que pourraient être les relations entre l’Afrique et la France dans 30 ans. « L’Afrique dans un jeu de bascule stratégique, sera l’épicentre du monde puisqu’il y aura deux milliards d’habitants en Afrique. Le talent de vos populations, la richesse de votre sous-sol... feront que nous aurons besoin de travailler ensemble », a-t-il indiqué. A cet effet, il a présenté aux hommes des médias, un rapport de 500 pages sur lequel il a travaillé avec ses collègues pendant près d’une année. Selon lui, le rapport jette les bases des futures coopérations entre l’Afrique et la France. Et de préciser que le document est le rapport de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale du Sénat français. « Nous avons y posé les lignes directrices de notre coopération », a-t-il insisté. En tant que Sénateur, avez-vous abordé la question du Sénat avec le président du Faso ? « Naturellement je suis pour le Sénat. Dans notre pays, le Senat qui représente les terroirs les territoires, les traditions, les forces vives, les forces consulaires, les forces économiques, la jeunesse, doit être un élément de contre-poids dans la structure bicamérale du pouvoir. Il est bon en parlant de l’expérience française, qu’il y ait une autre chambre qui dise à l’Assemblée nationale qu’il faudra tenir compte de ceci ou de cela. Au fond, il s’agit d’injecter de l’équilibre dans le cadre du rassemblement de la nation », a-t-il répondu.