Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Patriotisme, civisme et paix : les rasions d’être de l’association JEP/MPCP
Publié le lundi 3 fevrier 2014   |  JEP/MPCP


Le
© Autre presse par DR
Le logo de l`association Jeunesse Engagée pour la Patrie/Mouvement pour le patriotisme, le civisme et la paix (JEP/MPCP)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Une association a vu le jour pour faire la promotion et la défense des valeurs comme le patriotisme, le civisme et la paix. Il s'agit de la Jeunesse Engagée pour la Patrie/Mouvement pour le patriotisme, le civisme et la paix (JEP/MPCP). C'est ce qui ressort de la déclaration ci-dessous de son premier responsable.


Depuis des années, les Burkinabè détiennent des valeurs nobles héritées de leurs ancêtres à savoir : le courage, l’intégrité, l’honnêteté, le patriotisme, l’amour de la valeur humaine et du travail. L’amour du travail est particulièrement témoin de l’existence de millier de Burkinabè hors de nos frontières dans divers domaines d’activités (l’agriculture, le transport, l’éducation etc.) avec des illustrations salutaires et louables

Toutefois, malgré le courage et l’abnégation au travail des Burkinabè, le pays demeure classé parmi les plus pauvres de la planète au regard de sa croissance économique par rapport aux indicateurs du monde actuel.

Le Burkina Faso a connu plusieurs régimes dont les successions ont été à 99% militaires. Du premier (03 janvier 1966 au 25 novembre 1980) du Président SANGOULE Lamizana » au CNR (Conseil National de la Révolution du Président Thomas SANKARA du 4 août 1983 au 15 octobre 1987) et le Front Populaire en passant par le CMRPN (Comité Militaire de Redressement pour le Progrès National du Président Saye ZERBO du 25 novembre 1980 au 7 novembre 1982) et le CSP (Conseil de Salut du Peuple du Président Jean Baptiste OUEDRAOGO du 7 novembre 1982 au 4 août 1983) avec les issues regrettables que l’on connaît.

L’avènement de la IVe République ( le Président Blaise COMPAORE du 15 octobre 1987 à nos jours) avec la promesse de l’entière démocratisation du régime sur la base de la Constitution du 2 juin 1991, a vu la création d’organisations politiques comme l’ODP/MT (Organisation Démocratique et Populaire/Mouvement du Travail) devenu le CDP (Congrès pour la Démocratie et le Progrès), fédération de treize partis ayant le même idéal politique qui a travaillé pour l’enracinement de la démocratie et le développement du Burkina Faso. Ainsi, d’innombrables changements positifs sont aujourd’hui remarquables et de multiples chantiers sont engagés non seulement pour lutter contre la pauvreté des populations mais aussi pour permettre la liberté d’expression, le maintien et la protection de l’environnement.

Toutefois, malgré ces efforts, force est de reconnaitre que dans ces dix dernières années, on constate une grogne des populations liée à une mauvaise répartition des richesses et une injustice remarquée et remarquable. Pour mémoire vivante récente et pour exemple, en 2011 des militaires refusant d’obtempérer à une décision de justice ont créé du même coup un malaise social à effet immédiat avec pour conséquence une situation d’insécurité et de panique totale avec des conséquences encore visibles : magasins pillés, violences de toutes natures (viols, traumatismes psychologiques, pertes en vies humaines de toutes parts), vols organisés, règlements de compte divers, pénurie alimentaire….

Ces vécus ont eu, entre autres, pour impacts progressifs, la montée en puissance de l’incivisme, la perte de l’autorité de l’Etat, la dépravation des mœurs, le non respect de la personne humaine en particulier et des institutions républicaines en général.

En résumé, bon nombre de Burkinabè ne ressentent et n’expriment plus leur fierté d’appartenir à notre chère patrie le Burkina Faso; la valeur fondamentale intimement liée à la nationalité innée ou acquise qu’est le patriotisme est purement et simplement relayée au second pour ne pas dire au dernier plan.

La situation conjoncturelle du moment, notamment la question de l’alternance politique et plus précisément celle liée à la mise place du sénat et à la modification ou non de l’article 37, divise énergiquement l’ensemble de la population burkinabè sur la base de points de vue divergents, au risque de créer un précédent irréparable et dommageable pour l’avenir de notre chère patrie.

Au regard de tout ce qui précède, des Burkinabè, après une analyse minutieuse et pointue de la situation, ont décidé, à travers une organisation déjà existante, reconnue officiellement par le récépissé n°2013 00 1288/MATS/SG/DGLP/DOSOC du 30 octobre 2013 et dénommée Jeunesse Engagée pour la Patrie /Mouvement pour le Patriotisme, le Civisme et la Paix (JEP/MPCP), de se mettre à la disposition de l’ensemble des Burkinabè et de la nation pour la défense du Patriotisme, du Civisme et de la Paix.

Les missions de Jeunesse Engagée pour la Patrie/Mouvement pour le patriotisme, le civisme et la paix (JEP/MPCP) consistent principalement à contribuer au renforcement de ces valeurs fondamentales que sont le Patriotisme, le Civisme et la Paix à tout prix au sein de la population du Burkina Faso.

Nous saluons ici l’esprit de leadership, de patriotisme et d’engagement du Président Jean Baptiste OUEDRAOGO (dernier des anciens chefs d’Etat du Burkina en vie et constituant à notre avis un patrimoine important), ainsi que tous les membres du comité directeur de leur organisation qui, à travers leur récente parution, ont décidé de mettre leurs acquis et leur vie au service de la paix dans ce pays.

Aujourd’hui et plus que jamais, nous sommes à un tournant décisif de notre histoire politique dont l’issue impactera à jamais le devenir de multiples générations de cette nation devenue exemplaire au sein du monde entier.

La nation burkinabè grandira et portera des fruits nourrissants de par notre fait (tout Burkinabè) ou elle sombrera à jamais avec un retard extrêmement préjudiciable ; tout dépendra de la responsabilité, de l’esprit de discernement, du sens patriotique et de l’engagement des hommes et femmes, fils et filles de ce pays.

Vive la JEP/MPCP !
Vive la paix pour que vive le Burkina Faso à jamais!


Pour le JEP/MPCP

Dr Aristide OUEDRAOGO
Le Coordonnateur National


N.B : la titraille est du site

 Commentaires