Négociations gouvernement/syndicats sur la relecture de la grille indemnitaire : « jusque-là, le gouvernement ne joue pas franc- jeu » Bassolma BAZIE, SG du collectif CGT-B
Le Collectif syndical (CGT-B) a achevé vendredi 31 janvier 2014 dans la soirée à la Bourse du travail de Ouagadougou, une rencontre de sa coordination nationale. Une occasion pour la coordination, qui regroupe cinq autres syndicats en plus de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B), d’échanger sur la vie de la coordination et d’entrevoir des perspectives.
La rencontre de la coordination nationale du Collectif syndical CGT-B a regroupé les coordinations provinciales et régionales.
En tout, six organisations syndicales (qui ont la même ligne, le syndicalisme révolutionnaire de lutte de classes) ont pris part à cette rencontre statutaire. Il s’agit de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B), du Syndicat Autonome des agents du Trésor du Burkina (SATB), du Syndicat National des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB), du Syndicat National des Télécommunications (SYNATEL), du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) et du Syndicat des Travailleurs de l’Action Sociale (SYNTAS).
Selon les initiateurs, la rencontre a permis d’échanger des informations, de déterminer la position et les tâches du Collectif syndical CGT-B. Enfin, il s’est agi d’harmoniser leur lecture sur la situation nationale et leurs méthodes organisationnelles de luttes.
Plusieurs communications ont été faites aux participants à savoir la structuration, la composition et le fonctionnement de ce Collectif syndical CGT-B créé en 1992. Le bilan d’étapes des négociations gouvernement/syndicats leur a également été fait. Les participants ont enfin échangé sur la « communication sur la situation nationale et nos tâches ».
225 militants ont pris part à la rencontre selon la coordination. « C’est une rencontre statutaire qui permet de réunir au cours de l’année, l’ensemble des responsables syndicaux à travers le territoire national afin d’échanger des informations sur un certain nombre de sujets, analyser, harmoniser nos positions et de dégager des perspectives à travers des tâches que nous avons à exécuter sur le terrain », a expliqué Bassolma BAZIE, porte-parole du Collectif syndical, par ailleurs Secrétaire Général (SG) de la CGT-B.
S’agissant de la relecture de la grille indemnitaire « nous avons jusque-là une rupture de la négociation. Jusque-là, le gouvernement ne joue pas franc-jeu » a ajouté le porte-parole du collectif CGT-B.
Le collectif CGT-B a réitéré à cette occasion son refus de l’instauration d’une 2e chambre du parlement et le tripatouillage de la constitution.
Les syndicats entendent par ailleurs observer un arrêt de travail de 48 heures les 4 et 5 février prochain pour protester contre la lenteur du gouvernement au sujet du traitement de la grille indemnitaire.