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Sidwaya N° 7593 du 31/1/2014

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Différend frontalier Burkina /Niger : les experts se concertent à Ouagadougou pour la mise en œuvre de l’arrêt de la CIJ
Publié le dimanche 2 fevrier 2014   |  Sidwaya


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© RTB par DR
Les experts des questions frontalières du Burkina et du Niger tiennent une réunion dans la capitale burkinabè du 1er au 3 février 2014 sur la mise en œuvre de l’arrêt du 16 avril 2013 de la Cour internationale de justice (CIJ)


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Les experts des questions frontalières du Burkina et du Niger tiennent une réunion dans la capitale burkinabè du 1er au 3 février 2014 sur la mise en œuvre de l’arrêt du 16 avril 2013 de la Cour internationale de justice (CIJ). L’objectif poursuivi, selon les deux délégations, est de finaliser le dossier technique et financier pour l’abornement de la frontière Burkina-Niger en vue de le soumettre aux deux gouvernements et aux partenaires techniques et financiers.

« Nous allons soumettre les résultats de la rencontre aux deux gouvernements pour la prise des mesures nécessaires au démarrage des travaux de bornage », a indiqué Mme Joséphine Kouara Apiou/Kaboré, secrétaire permanent de la commission nationale des frontières, chef de la délégation burkinabè.

Les points de réflexion des experts porteront entre autres sur les questions relatives à la sécurité des équipes techniques, au recensement des populations et des biens, aux requêtes de financement. Selon le compromis entre les deux pays, les travaux d’abornement doivent démarrer le 16 octobre 2014 pour un délai de 18 mois. « Il n’y aura pas de problème.

Ça va aller », a rassuré Mme Kouara Apiou, à propos de la date de début des travaux. La délégation nigérienne forte de 11 personnes est conduite par Sadé Elhadji Mahaman. Pour M. Mahaman, la CIJ encourage les deux Etats à la mise en œuvre de l’arrêt. « Après le bornage, chacun saura son rayon d’action », a-t-il affirmé.


En rappel, suite à l’arrêt de la CIJ, du 16 avril, en l’affaire du différend frontalier, les experts des deux pays, avant cette réunion, se sont d’abord rencontrés à Niamey au Niger puis à Kombissiri au Burkina Faso. Toutes ces rencontres des spécialistes de question de frontière et des techniciens des instituts géographiques concourent à la mise en œuvre dudit arrêt.



B. SANGA

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