Quand des cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont quitté le parti, Juliette Bonkoungou ne les a pas suivis. L'ancienne ministre burkinabè s'en explique et revient sur la grave crise que traverse le parti au pouvoir.
Figure du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, réputée pour sa liberté de ton, l’ancienne ministre Juliette Bonkoungou (59 ans) fait partie des personnes qui comptent dans l’entourage de Blaise Compaoré. Lorsque les esprits se sont échauffés au sein du "comité des sept" mis en place il y a quelques mois par le président pour réfléchir à la création du Sénat et à la révision de l’article 37 de la Constitution - qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels et interdit de fait à Compaoré de se représenter en 2015 -, c’est elle qui a tenté de renouer le dialogue avec ceux qui s’y opposaient. Quand ceux-ci ont claqué la porte le 4 janvier, provoquant une crise grave au sein du parti, elle ne les a pas suivis. Explications.... suite de l'article sur Jeune Afrique