Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Art et Culture

Situation nationale : Me Sankara appelle à la « responsabilité » des médias burkinabè
Publié le vendredi 31 janvier 2014   |  AIB


Groupes
© aOuaga.com par A.O
Groupes parlementaires : l`ADJ fait son bilan
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Les députés du groupe parlementaire de l`Alliance pour la démocratie et la justice (ADJ) ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de leur action à l`Assemblée nationale. Photo : Me Bénéwendé Sankara, président de l`UNIR/PS


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ouagadougou (AIB)- « Le rôle et la responsabilité du journaliste burkinabè sont plus que jamais prééminents », a affirmé jeudi le président de l’Union pour la renaissance /parti Sankariste (UNIR/PS, opposition) Me. Benéwendé Stanislas Sankara, au regard des polémiques autour de la candidature du président Compaoré en 2015. « Votre tâche déjà difficile et délicate sera davantage ardue et très âpre au regard du contexte politique national devenu effervescent avant même le moment fatidique de 2015 », a soutenu Me. Sankara (pas de lien direct avec le défunt président Sankara), lors de la traditionnelle présentation de vœux de nouvel an à la presse burkinabè.

« Très conscient des nombreuses sollicitations » dont les médias serez l’objet à partir de maintenant, selon lui, l’avocat de la famille Sankara (Thomas) a souhaité « que chaque journaliste puisse jouer sa partition dans l’histoire de notre pays qui se dessine ».

Le débat sur la succession du président Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, agite de plus en plus la classe sociopolitique burkinabè. Les partisans du chef de l’Etat, à l’inverse de l’opposition politique puis récemment d’anciens membres influents de son parti, plaident pour une modification de la Constitution afin de lui permettre de se représenter en 2015.

Jeudi, un groupe de médiation conduit par l’ancien chef d’Etat Jean-Baptiste Ouédraogo (1982-1983) et de personnalités morales, ont dans une solennelle déclaration, demandé aux différents acteurs de faciliter une transition apaisée en 2015.

« Notre analyse présageait un séisme politique qui guette depuis longtemps le Burkina Faso que d’aucuns ont qualifié d’incivisme, mais que nous à l’UNIR /PS qualifions de situation très insurrectionnelle qui doit être canalisée et transformée en action politique de changement alternatif », a déclaré Me. Sankara, député à l’Assemblée nationale.

Me. Benéwendé Stanislas Sankara, candidat malheureux aux élections présidentielles de 2005 et de 2010, avec quatre députés obtenus lors des législatives de 2012, a également perdu son statut de Chef de file de l’opposition politique, ravi par l’ancien ministre de M. Compaoré, Zéphirin Diabré, président du jeune parti l’Union pour le progrès et le changement (19 députés).

GM-SB/TAA

 Commentaires