Les étudiants de l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) de l’université de Ouagadougou se sont réunis, le jeudi 30 janvier 2014, devant leur administration, pour un meeting de protestation contre les mauvaises conditions d’études. Adama Ganemtoré, délégué général ANEB de l’UFR/SH a, lui-même, animé le meeting.
Dans la matinée du jeudi 30 janvier 2014, les étudiants de l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) de l’université de Ouagadougou se sont rassemblés près de leur administration pour un meeting lors duquel ils ont crié à l’injustice. Environ une centaine d’étudiants ont pris part à ce meeting.
L’on pouvait lire sur les visages l’écœurement, la révolte de personnes éprises de justice, mais en proie à un mal-entendu. Sur certaines affiches, l’on pouvait lire : « Non au double flux en SH », « Non aux critères de sélection de passage de la licence au master », « Sérieux et rigueur dans la formation ».
Bref, chacun y est allé de son expression. Selon Adama Ganemtoré, délégué général de la corporation ANEB de l’UFR/SH, c’est au regard des préoccupations que vivent les étudiants de l’UFR/SH depuis l’année académique 2012-2013 que le meeting de protestation a été organisé. « Nous voulons informer l’ensemble des étudiants de l’attitude de l’administration », a-t-il dit.
Les difficultés auxquelles font face les étudiants de l’UFR/SH
Adama Ganemtoré, délégué général de la corporation ANEB de l’UFR/SH, confie qu’au sein de l’UFR, il y a un manque se sérieux de la part des enseignants dans la formation des étudiants. Il prend en exemple le cas des étudiants de la promotion 4e année et de master 2 en géographie, où il y aurait des critères de passage en classe supérieure.
« Un critère dit que si tu n’as pas plus de 10,50 de moyenne, tu ne peux prétendre à un master 2, alors que dans le système LMD, il n’y a pas de critère officiel qui détermine cela», a-t-il laissé entendre.
Des négociations avec l’administration avortées
En juin dernier, des négociations avaient été entreprises par les étudiants avec l’administration. Selon Adama Ganemtoré, à l’issue de ces négociations, ils ne sont parvenus à aucun résultat concluant.
Les manifestations seront renouvelées jusqu’à gain de cause
L’ensemble des étudiants de l’UFR/SH, de par la voix de Adama Ganemtoré, délégué général de la corporation ANEB de l’UFR/SH, comptent sur la bonne volonté et la coopération de l’administration pour résoudre définitivement les différends qui les opposent. Si rien n’est fait dans ce sens, des manifestations plus dures seront entreprises, à en croire Adama Ganemtoré.
« Nous n’allons pas permettre que l’on sacrifie l’avenir des étudiants de l’UFR//SH », a-t-il conclu .