Accès aux médias publics pendant la campagne électorale à venir : Le Conseil supérieur de la communication (CSC) opte pour un tirage au sort assisté par ordinateur #aOuaga

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Accès aux médias publics pendant la campagne électorale à venir : Le Conseil supérieur de la communication (CSC) opte pour un tirage au sort assisté par ordinateur

Publié le samedi 3 novembre 2012 | Autre presse

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la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba

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Election municipales 2012

Pour l’établissement de l’ordre de passage des messages des 74 partis et formations politiques au sein des médias publics durant la campagne pour les élections couplées de décembre prochain, le CSC entend procéder par tirage au sort assisté par ordinateur. L’institution a, à cet effet, commis Eliazar Lankoandé, expert informaticien, de développer un logiciel dont la présentation a eu lieu ce vendredi 02 novembre 2012 à la salle de conférences du CSC sous l’œil vigilant de Rosine Bogoro, Huissier de justice chargée de la certification de la fiabilité du tirage.

L’occasion a été celle de démonstration de ce logiciel de tirage au sort électronique tant dans son mécanisme que dans sa fiabilité. « Le tirage consiste à choisir l’ordre de passage des différents partis dans les différents canaux de communication que le CSC met à la disposition des partis », a indiqué l’expert. « Le logiciel utilise des calculs de probabilité pour choisir parmi 5476 possibilités d’ordre qu’a chaque parti, une seule possibilité en détruisant systématiquement les autres », a-t-il précisé. Il s’agit donc d’un tirage sans remise, à en croire M. Lankoandé. Ainsi, en un clic chacun des 74 partis et formations politiques en lice connaîtra son ordre de passage selon le type de message au sein des médias d’Etat.

Quant à la fiabilité du système, l’expert rassure : « le système de tirage est fiable à 100% ». En tout cas, un officier ministériel assermenté est là pour l’attester.

Le choix de ce système se justifie, selon Béatrice Damiba, présidente du CSC, par le souci de la rapidité. L’on passerait « toute une journée à faire ce tirage si ça l’était manuellement, étant donné qu’il faut tirer chacun des 74 partis 9 fois », a expliqué Mme la présidente. Or avec cette application « on en a, en tout et pour tout, moins de 30 mn », a-t-elle ajouté.

Cette séance de démonstration qui n’a duré qu’environ une heure, sera suivie le 8 novembre prochain par une autre à la Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au cours de laquelle interviendra l’établissement effectif de l’ordre de passage des différents partis et formations politiques en présence de leurs responsables, a conclu Mme la présidente.

Fulbert Paré

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