Congrès pour la démocratie et le progrès: « Le Mouhoun ne sait pas trahir », dixit Ismaël Condé #aOuaga

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Congrès pour la démocratie et le progrès: « Le Mouhoun ne sait pas trahir », dixit Ismaël Condé

Publié le jeudi 30 janvier 2014 | Sidwaya

© LeFaso.net par Bonaventure Paré
Politique : les démissionnaires du CDP créent le MPP
Samedi 25 janvier 2014. Ouagadougou. Les démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) ont créé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) au terme d`une assemblée générale constitutive

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Une mission de trois membres du bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) s’est entretenue avec les militants de la province du Mouhoun, le samedi 25 janvier 2014 à Dédougou. Elle a également procédé à l’installation des membres des structures du parti dans la province.

Reconduit au poste du secrétariat général de la section provinciale du Mouhoun du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Ismaël Condé et 19 autres membres sont chargés d’animer la vie du parti majoritaire dans la province, au regard des différentes agitations politiques ces temps-ci. C’est devant une forte mobilisation des militants du Mouhoun que la mission du Secrétariat exécutif national (SEN) du CDP, conduite par Billa Dipama, a installé les 20 membres de la section provinciale du parti et ceux des sept communes que compte le Mouhoun. De même, les membres des sections départementales du parti dans la province du Mouhoun ont été installés. Dans les allocutions, la situation politique nationale, notamment la vague de démissions que le parti a enregistrées, a été l’un des sujets abordés à l’occasion. En effet, le 4 janvier dernier, trois poids lourds du parti au pouvoir, notamment Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré et Salif Diallo rendaient le tablier avec 70 autres. Le manque de démocratie et la mauvaise gouvernance au sein du CDP, la volonté du parti d’imposer le Sénat et la révision de l’article 37 de la Constitution, sont entre autres raisons avancées par les démissionnaires pour jeter l’éponge, selon Billa Dipama, chef de mission. Pourtant, a-t-il poursuivi, ces démissions étaient prévisibles dans la mesure où ses figures de proue « s’étaient enfermées dans une logique qu’elles n’arrivaient pas à contrôler, à savoir trouver un espace pour faire passer coûte que coûte leurs ambitions personnelles ». Créé en février 1996, le CDP a toujours fonctionné conformément aux textes qui le régissent, a assuré Billa Dipama. A l’entendre, les démissionnaires ont trouvé des faux-fuyants pour quitter le parti. Leur éjection des rênes du parti serait pour lui la raison qui les a poussés à abandonner le navire dans la mesure où, ils n’avaient plus le contrôle du parti pour dicter leur loi.
Qu’à cela ne tienne, a-t-il estimé, cette situation n’ébranle aucunement les responsables du parti. Et la forte mobilisation des militants de la province du Mouhoun le témoigne si bien, a-t-il indiqué. Venus des quatre coins de la province, les fidèles du parti majoritaire se sont dit déterminés à soutenir le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, dans son programme quinquennal « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ». Malgré ces démissions en cascades, à en croire le secrétaire général de la section provinciale du parti, Ismaël Condé, le Mouhoun n’a enregistré aucune défection. « Le Mouhoun ne sait pas trahir. Il est vrai que nous avons des rumeurs çà et là, mais pour l’instant, nous n’avons enregistré aucune défection au sein de notre parti », dit-il. Pour garder le cap, les membres de la mission du bureau politique ont souhaité que les militants cultivent en eux la confiance, la solidarité et la cohésion sociale afin de porter haut le flambeau du parti.

Kamélé FAYAMA
faygracias@yahoo.fr

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