Le nombre des marchés publics attribués de gré-à-gré a enregistré une baisse significative pour retomber à près de 12 pc en 2009, révèle une évaluation de la Banque africaine de développement (BAD) obtenue mardi à Paris par la PANA.
Selon l’étude, la baisse spectaculaire du nombre des marchés publics attribués sans appel d’offres s’inscrit le cadre des mesures de transparence et de bonne gouvernance mises en œuvre par le Burkina Faso.
La passation des marchés publics est une des principales sources de corruption et de détournement des deniers publics au Burkina Faso, comme ailleurs en Afrique.
Ces marchés, qui portent sur la construction d’infrastructures, d'écoles, de centres de santé, engagent parfois des dizaines de millions de dollars.