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Sidwaya N° 7591 du 29/1/2014

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Bonne gouvernance: L’ ASCE dresse la carte des risques de 7 ministères
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  Sidwaya


Henri
© LeFaso.net par DR
Henri Bruno Bessin , Contrôleur général d’Etat (CGE).


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L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) a lancé, le lundi 27 janvier 2014 à Ouagadougou, l’application de l’approche-audit basée sur les résultats dans sept ministères. Ce qui, selon le Contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin, va permettre de dresser la cartographie des risques et de renforcer la gouvernance économique et administrative au sein desdits ministères.

Le Burkina Faso a entamé le lundi 27 janvier 2014 la dernière phase de l’extension effective de l’élaboration de la cartographie des risques à l’ensemble des départements ministériels. A cet effet, le Contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin a lancé ce jour l’application de l’approche-audit basée sur les risques de sept ministères. Il s’agit des ministères en charge des Relations avec les institutions, des Affaires étrangères, de la Promotion de la femme, des Infrastructures, de la Recherche scientifique, du Développement de l’économie numérique et des Droits humains. M. Bessin, à la tête de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), structure pilotant l’établissement de la cartographie, a expliqué que l’opération offre la possibilité de mettre en place un contrôle interne. Elle permet aux managers et corps de contrôle de cibler leurs efforts, de les ajuster en fonction des ressources disponibles, des objectifs fixés et partant, de mieux maîtriser les risques pour atteindre les résultats souhaités. Par ailleurs, a poursuivi M. Bessin, la cartographie donne un aperçu des processus ou activités où se concentrent les risques majeurs. Toute chose qui, de son avis, favorise les bonnes pratiques en matière de gestion et de recherche de solutions aux défaillances. A écouter le premier responsable de l’ASCE, c’est la gouvernance économique et administrative qui va être renforcée au terme des audits qui s’étalent sur le premier trimestre de l’année en cours. Et ce sont les experts nationaux de l’ASCE, de l’inspection générale des finances et des inspections techniques des services qui ont la responsabilité de mener les travaux. A leur adresse, le Contrôleur général a laissé entendre : « Nous formons les vœux que les équipes d’auditeurs se déploient rapidement et efficacement sur le terrain pour apporter plus de portance et de valeur ajoutée à l’activité du corps de contrôle en termes d’impacts et d’effet induits pour la nation ; que le 31 mars 2014, nous disposions de rapports d’audit par les risques conformes aux normes généralement admises (…) ». M Bessin a également interpellé les responsables des ministères à la nécessité de prendre les dispositions utiles pour la participation effective de tous leurs managers (secrétaires généraux, inspecteurs généraux des services, directeurs généraux, etc.) au processus. « Nous nous réjouissons de l’opération et l’accueillons avec plaisir », a déclaré pour sa part, l’inspecteur général des services du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Amado Pitroipa, représentant le chef dudit département. Il ressort des interventions que le Burkina Faso, engagé dans l’élaboration de la cartographie des risques depuis 2010, fait partie des leaders en la matière dans la sous-région. A l’issue de discussions en avril de la même année à Washington, aux Etats-Unis d’Amérique, le pays avait convenu avec la Banque mondiale de produire ce document qui va servir de référentiel aux structures de contrôle. Aussi, trois départements-pilotes avaient-ils été choisis pour expérimenter l’approche. Son efficacité a amené les autorités à l’étendre progressivement à d’autres départements. 20 ministères ont été ainsi audités. La cartographie des sept départements restants ci-dessus cités s’inscrit dans le cadre de la généralisation de l’approche à toute l’administration publique.

Séraphine SOME/MILLOGO
serasome@yahoo.fr

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