Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), a convié, le mardi 28 janvier 2014, à Ouagadougou, les maires de son parti en vue de leur permettre de mieux se connaitre et de partager leurs expériences dans la gestion communale et locale. Cette rencontre qui est la première du genre fera désormais partie de l’agenda du parti.
La rencontre des maires de l’UPC avec son premier responsable, le mardi 28 janvier dernier, à Ouagadougou, s’inscrit dans la dynamique de renforcement des liens d’amitié et de bonne coopération, de partage d’expériences afin d’asseoir et d’assurer une gestion transparente des charges communales et locales dont ils ont la lourde gestion.
C’est ce que Zéphirin Diabré a relevé lorsqu’il soulignait qu’au sortir des élections passées, son parti a eu 19 maires et qu’il était important qu’ils puissent se rencontrer pour échanger sur tous les aspects concernant la gestion communale et locale.
« Cela permet aux maires de mieux faire connaissance, d’échanger leurs expériences et cela permettra au parti de dérouler sa vision sur le plan communal parce que si on prône le changement, il faut que ce changement soit perceptible dans la manière dont nos maires gèrent le pouvoir », a-t-il poursuivi. Comme il le relève si bien, cette rencontre est la première du genre qu’ils entendent à l’avenir institutionnaliser.
Pour eux, il est clair que les différentes populations attendent d’eux une gestion qui sera en adéquation avec leurs actes.
Le bon maire UPC selon Zeph
Selon le président du parti, un bon maire UPC est d’abord un maire qui est intègre, très honnête et qui a le souci de la bonne gestion des parcelles, ne dilapidant pas les fonds. « Il faut que ce soit un maire qui a à l’esprit la question de la participation citoyenne », a-t-il laissé entendre. Aussi, pense-t-il que le maire, le bon, est celui-là qui prend en compte tous les besoins des populations, que ce soit au niveau des infrastructures que allègement des souffrances de ces dernières.
Au dire de Zéphirin, et sur confirmation de certains maires UPC, nombre d’entre eux font l’objet d’instrumentalisation de la part du CDP afin de discréditer les conseils municipaux.