Croissance au Burkina : Bientôt un pôle minier au Sahel #aOuaga

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Croissance au Burkina : Bientôt un pôle minier au Sahel

Publié le mercredi 29 janvier 2014 | Le Quotidien

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Nouvel an : la presse présente ses voeux au Premier ministre
Mercredi 22 janvier 2014. Ouagadougou. La presse a présenté ses voeux de nouvel an au Premier ministre Luc Adolphe Tiao

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Les présentations de voeux des agents au ministre des mines et de l’ énergie

- 28/1/2014

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Activités gouvernementales 2014

La deuxième session de l’année 2013 du comité national de pilotage des pôles de croissance s’est tenue, le 27 janvier 2014, à Bagré, en présence du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

L’une des grandes décisions de cette session est la création prochaine d’un pôle de croissance minier dans la région du Sahel.
La deuxième session de l’année 2013 du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a permis d’évaluer la construction du pôle de croissance de Bagré.
Au cours de cette session, comme l’a assuré le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie-Noël Bembamba, ‘’tout le monde s’est accordé pour dire que le pôle a pris son envol’’.

C’est fort des ‘’motifs certains de satisfaction’’, selon les termes du Premier ministre, que le Comité national de pilotage a pris des orientations pour accélérer les autres pôles de croissance comme le Sourou et Samandéni. En vue d’accélérer la mise en œuvre de ces nouveaux pôles de croissance, le CNPPC s’engage à lancer la phase opérationnelle de la grappe huilerie de Bobo Dioulasso à sa prochaine session.

Par ailleurs, il est recommandé, à l’issue de cette session, la création d’un Fonds national de promotion des pôles de croissance. Mais la grande décision, a confié le ministre Lucien Marie-Noël Bembamba, ‘’ c’est d’aller vers un pôle de croissance dans le secteur minier’’.

En effet, il a été proposé au gouvernement de créer un pôle minier au Sahel. En tout cas, le CNPPC reste convaincu qu’il ne faut pas se limiter aux zones à potentialités agricoles.

‘’L’offre reste encore faible’’

‘’Tirer leçons du processus de construction du Pôle de croissance de Bagré pour le passage à l’échelle’’. Tel était le thème de la deuxième session de l’année 2013 du Comité national de pilotage des pôles de croissance. Ce thème a permis de tirer les enseignements de l’expérience de Bagré.

Des préoccupations soulevées, il ressort que l’offre reste encore faible par rapport à la demande. Concernant le processus d’allocation des terres aux investisseurs privés, le ministre Lucien Marie-Noël Bembamba a confié que sur près de 700 demandes, 200 dossiers sont en cours de traitement.

Par ailleurs, les producteurs de Bagré ont des difficultés à écouler leurs produits. C’est pourquoi le CNPPC a recommandé que les prisons, les cantines scolaires et les bases de l’armée soient exclusivement approvisionnées en produits locaux.

Cette deuxième session de l’année 2013 a été l’occasion pour le gouvernement de remettre un chèque de 697 millions 634 mille 113 francs CFA aux personnes affectées par le projet d’aménagement de 2582 hectares.

La contribution très attendue des ministères et institutions

Il ressort du rapport de la mise en œuvre des recommandations de la première session du CNPPC que Bagrépôle n’était pas pris en compte dans les budgets de certains ministères et institutions. Pour 2014, leurs contributions sont attendues pour la bonne marche du projet. D’ailleurs, bon nombre de ministères et institutions se sont proposés pour la réhabilitation de réseaux d’irrigation et pour la construction de complexes scolaires et de centres de formation professionnelle.

Le montant de leurs contributions s’élève à 2 milliards 171 millions 950 mille francs CFA. D’autres contributions sont annoncées pour les jours à venir.

‘’Il y a nécessité que le cap soit maintenu’’, a laissé entendre le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. ‘’Il convient de garder à l’esprit que nous ne sommes qu’au début du processus et le chemin parcouru pour faire des pôles de croissance une réalité tangible dans le paysage économique burkinabè est long’’, a-t-il fait remarquer. La première session de l’année 2014 est prévue en février prochain .

Par Alphonse Chiba GUEBRE

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