Ouagadougou (Burkina Faso) - Les quotidiens burkinabè ont traité dans leurs différentes livraisons de ce mardi, de sujets variés, allant de la politique à l’économie et à la bonne gouvernance en passant par les faits divers. « Conflit entre agriculteurs et éleveurs à Kompienga : Un mort et plus de 500 déplacés », tel est le titre qui barre la Une du journal privé le Quotidien.
Ce journal parle de l'affrontement, il y a une semaine, entre deux communautés à l'Est du Burkina Faso plus précisément dans la localité de Tindangou, à environ 500 kilomètres à l'Est de Ouagadougou.
De son côté, Le Pays évoque les dysfonctionnements dans l'administration publique en arborant à sa Une « Les résultats de l'audit attendus pour le 31 mars prochain ».
Selon ce journal, l'Autorité supérieur de contrôle d'Etat (ASCE) a lancé, hier lundi à Ouagadougou, l'application de l'approche-audit basée sur les résultats dans certains ministères burkinabè.
A ce sujet, le quotidien nationale Sidwaya titre : «Bonne gouvernance : L'ASCE dresse la carte des risques de 7 ministères ».
A lire Sidwaya, l'audit va permettre de dresser la cartographie des risques et de renforcer la gouvernance économique et administrative au sein des sept ministères concernés.
Sidwaya traite également de la situation des Volontaires adjoints de la sécurité avec ce titre : « Joie et peine des hommes en violet ».
Ce journal renseigne que pour apporter des réponses adéquates aux préoccupations des différentes couches sociales, le conseil des ministres, en sa séance du 11 septembre 2013, a pris d'importantes mesures parmi lesquelles, le recrutement de 3 000 Volontaires adjoints de sécurité (VADS) pour tous les grands centres urbains du pays.
Et de préciser qu'après deux mois de travail sur le terrain, ces VADS ont prouvé leur importance, mais rencontrent aussi des difficultés.
Le dernier né des quotidiens burkinabè, Notre Temps, quant à lui, publie une interview du président du Parti de la renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry qui déclare à la Une du journal que : « Je peux renoncer à ma candidature à la présidence de 2015 si…».
Pendant ce temps, en politique, Le Quotidien publie la réaction de Ouagalais à propos de la naissance du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti créé par les démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).
Pour sa part, Le Pays commente la création du Front républicain (FR) regroupant une quarantaine de partis politiques, en titrant : « La peur de s'assumer des acteurs ».