Du 27 janvier au 31 mars 2014, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) procédera à l’application de l’approche d’audit sur les risques au sein de 7 ministères. Ce sont le ministère chargé des Relations avec les Institutions et des Réformes politiques, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre, le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports (volet transport), le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes et le ministère des Droits humains et de la Promotion civique qui seront audités.
Le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin, en présence du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR) et de l’inspecteur général des services du MAECR, a procédé au lancement de l’application de l’approche d’audit sur les risques à la dernière série de 7 ministères, le lundi 27 janvier 2014, à la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. A l’en croire, depuis 2010 à nos jours, 20 ministères ont d’ores et déjà été audités. C’est dans le cadre de la poursuite de la généralisation de cette approche à toute l’administration que le cadre de concertation des organes de contrôle de l’Etat, au cours de sa session de 2013, tenue à Koudougou, les 16 et 21 décembre dernier, a décidé de l’élaboration des risques au sein des 7 ministères restants, a révélé le contrôleur d’Etat. Selon lui, ils ignorent les risques existants au sein des différentes entreprises, mais grâce à cette opération d’audit des 7 ministères restants, ils pourront les déterminer en vue de l’élaboration de la cartographie des risques. Et ce, dans le but de permettre aux ministères d’atteindre leurs objectifs, car, dit-il, « le risque est un élément qui peut empêcher l’atteinte des objectifs ». En cela, l’application de l’approche d’audit sur les risques des 7 ministères sera conduite de bout en bout par des experts nationaux venus de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) et de l’inspection générale des finances et des inspections techniques des services.
Les 7 ministères soumis à l’audit
A entendre le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin, les 7 ministères restants qui seront soumis à l’audit se composent du ministère chargé des Relations avec les Institutions et des Réformes politiques, du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, du ministère de la Promotion de la Femme et du Genre, le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports(volet transport), du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, du ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes et du ministère des Droits humains et de la Promotion Civique. Pour lui, l’établissement d’une cartographie des risques dans chaque ministère permet de mettre en place un contrôle interne et un processus adéquat de maîtrise des risques, d’orienter le plan d’audit interne en visant les processus (activités où se concentrent les risques majeurs) et de se conformer aux lois et d’adopter les bonnes pratiques en matière de gestion.
La mise en œuvre de l’approche
d’audit
Pour Henri Bruno Bessin l’opération d’audit va consister d’abord à un tour de piste. Les différents inspecteurs et contrôleurs vont revoir les documents permanents au sein des structures, a-t-il laissé entendre. C’est donc à la suite de cela qu’ils se rendront au niveau des ministères où le travail commencera. Il a par ailleurs indiqué que le travail se fera sur la base d’un manuel de procédure qui va permettre de respecter les normes internationales, car, dit-il, nous vivons dans un monde régi par des textes ». Il entend dire que depuis le lancement en 2010, « le bilan des activités d’audit dans les 20 ministères a été très positif ». En cela, au regard de l’importance accordée par le gouvernement à l’approche d’audit par les risques, il a interpellé les autorités des ministères, à prendre les dispositions utiles pour la disponibilité et la participation effective de tous les managers de leurs ministères. Il souhaite de ce fait que d’ici le 31 mars 2014, ils disposent de rapports d’audit sur les risques, « conformes aux normes généralement admises, pour permettre ainsi au processus de s’ancrer dans les bonnes pratiques en matière de contrôle et d’audit interne » .
Par S.Z Renathe BAMBARA (Stagiaire)
Audit basé sur les risques organisé par le contrôle supérieur d’Etat Publié le: 27/1/2014 |